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ARABO Silvaine : Les textes lus à l’émission du jeudi 8 septembre 2011 auxquels s’ajoutent quelques autres sont en ligne (voir doc)
Arrighi Paul -TRENTIN -LEOPARDI.doc citation de Vanzetti ARRIGHI Paul poeme sur la sposata photo aout 2009.doc Arrighi Paul.doc Omatge a Tolosa.doc Les Feux de la Jeunesse.doc Liberte.doc Joli val de Luchon.doc Trois traductions de Paul ARRIGHI voir doc Les mansardes de Luchon.pdf
La Retirada Ils avaient fui, comme l’on pleure, Prenant pour bâton leur fusil, Sur les routes de Catalogne Le «desdichao» s’était levé ; Noir emblème de la défaite. Et les bombes jetées des avions Qui faisaient tant peur aux enfants Toi, Peuple fuyant le malheur A quoi rêvais-tu en ces jours ?
Certains emportaient des valises, Si difficiles à porter, Souvenirs de la leur vie ancienne D’autres n’avaient que des photos Des amours qu’ils laissaient perdus. Et puis ils ne savaient rien de leur sort. Comment seraient-ils accueillis Par les soldats à la frontière ?
Il y avait les combattants, Qui savaient qu’il faut partir Pour échapper à la revanche Et puis, le Peuple Catalan Dans sa patience et son honneur, Qui suivait ses défenseurs Comment auraient-ils pu rester Quand flamboient bûchers et fusillades.
Et la faim qui depuis longtemps, Les tenaillait avec ses crampes. Ils cherchaient partout à manger, Un œuf, un bout de chorizo, Ou même un bout de galette. Parfois ils trouvaient du gibier. Comment se défendre sans force Quand, armes et pain, font tant défaut.
Certains passaient par les sentiers Escarpés des Pyrénées. La plupart arrivaient à «Port Bou» Ou ils devaient rendre leurs armes, Ces combattants de l’avenir, Qui n’avaient eu qu’un temps d’avance Sur les chemins de la « débâcle ». Comment les démocraties pouvaient elles Laisser ces Peuples, sans défense ?
Juste avant d’arriver en France Ils jetèrent un dernier regard Sur l’étendue des Pyrénées Et les sierras ocres au loin. Ils se remplirent de senteurs D’oliviers, de fleurs d’oranger. Ils avaient tant laissé derrière Qu’ils se sentaient nus, dépouillés De toute protection humaine.
Ils rendirent armes, sans mot, dire, En masquant des larmes furtives, Du sentiment d’avoir perdu. Et leurs poings levés haut, à gauche Était comme un dernier adieu À la terre de leurs amours, Et à l’honneur de ceux d’entre eux, Qui étaient tombés à Jarama Ou noyés en franchissant l’Ebre.
Ils furent placés dans des camps, Sans chauffage et face à la mer, Car beaucoup avaient peur des «Rojos» Et des nouvelles qu’ils portaient : Faiblesse des démocraties, Fureur des guerres à venir Ils savaient ce que vivre veut dire Et Machado sut qu’il mourrait.
Paul d’Aubin ( Arrighi à Toulouse ) en Juillet 2010
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BAGLIN Michel http://www.editions-rhubarbe.com/ - Baglin.doc - baglin quelques textes.doc - Baglin Notice bio-.doc - biblio baglin.doc - - Lettre de Canfranc - les chants du regardDébut | Fin |
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Eckhard Elial Michel Premieres pages
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L'ange de vivre.doc Je sais bien que c'est dans le temps que je dis ceci; qu'il y a déjà longtemps que je parle du temps, et que ce long temps n'est autre chose qu'un intervalle de temps Saint Augustin (Confessions, XI) S'il tourne en rond comme le soleil le corps comprend plus de jours et de nuits que les années lumière. Il se couche rarement à l'autre bout du monde, veille les yeux ouverts sur ses ténèbres. Ses lendemains allongent mon ombre, cisaillent ma bouche qu'ils remplissent de syllabes lointaines, écho de quelque membre absent. Notre vie commune, hantée par une étoile, forcerait l'optimisme: faire la roue comme le cycliste étourdit tant il donne l'allure du mouvement. Pénétrer dans l'air, avant que nous parlions, arc-boutés entre ciel et terre, dans un temps suspendu. Si légère la bouche accroche le corps à la lumière, mouline les houles: le rouage des mots se met en route. Ce n'est faute de provisions, mais la parole vient au marcheur, élance sa marche vers l'étoile. Le corps tourne à l'horlogerie du monde, il avance, il retarde. Le monde disparaît parfois dans mon corps, jusqu'à l'oubli, sur l'une de ses lèvres, de son nom. L'autre, attachée comme le jour à la nuit, dévore le temps. Eckhard Elial Michel ECKHARD.doc qui parle de vivre.doc Sur le chemin vers les anges.doc Colette ELISSALDE Colette Elissalde.docx
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