parutions ARCHIVES parutions 2022 2021  

Retour

parutions

2023

 

 

 Retour

Tout : http://cathygarcia.hautetfort.com/

Art : https://gribouglyphesdecathygarcia.wordpress.com/

http://materiossagesartnaturel.hautetfort.com/

http://ledecompresseuratelierpictopoetiquedecathygarcia.hautetfort.com/

Conseil littéraire & aide à l’écriture : http://cathygarciacanalesconseil.hautetfort.com/

Association : http://associationeditionsnouveauxdelits.hautetfort.com/

Photo : http://imagesducausse.hautetfort.com/

 

 Retour

Si vous ne parvenez pas à lire cet e-mail, cliquez ici
 
La Lettre du Lac Noir
N° 42  –  Décembre 2023 
 
À L'APPROCHE DES 50 ANS D'ARFUYEN...
 
Les éditions Arfuyen ont publié cette année 19 livres. Le rythme est élevé, mais le champ de nos publications s’est élargi d’année en année par la création de nouvelles collections. 
En 2015 est apparue la collection « Ainsi parlait » dont le concept original vise à faire redécouvrir l’œuvre de ces grands écrivains qui constituent le patrimoine culturel transmis par les générations précédentes et que la tyrannie de l’actualité permanente contribue à reléguer chaque jour davantage dans l’oubli. Comme Épicure avait recueilli la substantifique moelle de ses 300 ouvrages en 40 aphorismes destinés tout autant à aider les débutants qu'à secourir la mémoire des plus anciens disciples, il s’agit ici de faire apparaître l’essentiel de ce qu’a été la vision du monde de tant d’esprits puissants et de sensibilités originales au travers des phrases les plus révélatrices qui jalonnent leur œuvre année après année et représentent en quelque sorte leur apport à notre commune humanité. Lorsqu’il s’agit d’auteurs de notre langue, les phrases présentées sont au nombre d’environ 450 ; pour des auteurs de langue étrangère, elles sont reproduites à la fois dans leur langue originale et en français, dans une traduction nouvelle, pour un nombre total d’environ 250.
 
À l’occasion du 100e anniversaire de sa mort, paraîtra en janvier prochain le 42e volume de cette collection, consacré à Anatole France, préfacier du premier livre de Proust et modèle de l’exemplaire Bergotte, prix Nobel de littérature et auteur de l’admirable Les dieux ont soif mais aussi du savoureux Jardin d’Épicure. Au moment où renaissent et rivalisent les fanatismes dans leur tapageuse crétinerie, nous avons grand besoin d’entendre la leçon de liberté de ce «sceptique passionné », comme l’appelait notre amie Marie-Claire Bancquart, responsable de l'édition d'Anatole France dans la bibliothèque de la Pléiade, et de redécouvrir le « gai savoir » de cet exact contemporain de Nietzsche, pour reprendre les termes de Guillaume Métayer, en charge de cet Ainsi parlait Anatole France et lui-même éminent spécialiste et traducteur de l'auteur du Zarathoustra. 
En 2019 a été lancée la collection « Les Vies imaginaires » qui explore le vaste domaine situé aux confins des écrits biographiques et des œuvres de fiction, de l’expérience et de l’imagination, où la forme s’élabore et s’approfondit la conscience du créateur. Deux grands ensembles sont à distinguer parmi les 20 volumes qui ont déjà paru dans cette collection. En premier lieu, les textes autobiographiques, qui peuvent tantôt emprunter la forme de notes de journaux intimes, tantôt celle de textes de réflexion, tantôt celle de récits plus ou moins fantasmés, aux frontières de la fiction. En deuxième lieu, ce sont aussi des correspondances adressées à des amis proches ou des entretiens recueillis par leurs soins, qui, par l’intermédiaire d’un interlocuteur plus ou moins impliqué, recoupent les mêmes tâtonnements et réflexions que la première catégorie de textes.
 
En février prochain paraîtra dans cette collection la première traduction française des Lettres à une jeune femme de Rainer Maria Rilke, parues aux éditions Insel en 1930, un an après les fameuses Lettres à un jeune poète dont on sait l’importance essentielle dans l’œuvre de Rilke. Ces lettres seront accompagnées d’un ensemble d’écrits sur l’amour qui permet de comprendre la place essentielle de ce thème dans la pensée de Rilke et font apparaître la frappante modernité de sa réflexion à cet égard puisqu’il vise avant tout à libérer l'amour de toute forme d’emprise et de possessivité.
 
Et, comme s’approche le 50e anniversaire des éditions, fondées en 1975, une nouvelle collection sera inaugurée en mars prochain qui ouvrira aux éditions le domaine – laissé jusqu’ici de côté – de la fiction, à travers le roman et les nouvelles. La littérature étrangère y aura sa part, comme la littérature française, et, de même, la création comme les rééditions. Au rebours de la primauté donnée à l’heure actuelle aux thèmes d’actualité et à une langue strictement véhiculaire – dans une sorte de néo-naturalisme plombant et moralisateur –, les choix seront portés avant tout vers des textes d’une haute qualité littéraire et d’une grande liberté formelle, s’autorisant toutes les expériences, tous les mélanges, tous les vagabondages. 
Mais puisque, d’ici là, les festivités de fin d’année sont propices à s’échanger des livres, une récapitulation des parutions de l’année qui s’achève pourra être, nous l’imaginons, de quelque utilité. Les éditions Arfuyen ont la chance, en effet, de bénéficier de la meilleure accessibilité grâce à notre diffuseur, Sofédis (groupe Sodis-Gallimard), qui permet à nos ouvrages de pouvoir être commandés aisément dans toutes les librairies. 
 
De nos Hautes-Huttes enneigées en ces semaines d'approche de Noël, nous vous adressons tous nos souhaits d’heureuse fin d’année.
 
LES LIVRES PARUSEN 2023
 
« Ainsi parlait »
Stefan ZWEIG, Ainsi parlait Stefan Zweig. Traduit de l'allemand et présenté par Gérard Pfister. Bilingue
 
Le BOUDDHA, Ainsi parlait le Bouddha. Traduit du sanskrit et du pāḷi par Thierry Falissard. Bilingue  
François-René de CHATEAUBRIAND. Ainsi parlait Chateaubriand. Lu et présenté par Pascal Boulanger et Solveig Conrad-Boucher
James JOYCE, Ainsi parlait James Joyce. Traduit de l’anglais et présentés par Mathieu Jung. Bilingue
Eugène DELACROIX, Ainsi parlait Delacroix. Lu et présenté par Marie Alloy et Jean-Pierre Vidal  
« Les Vies imaginaires » 
 
Marie de LA TOUR ET TAXIS, Souvenirs sur Rainer Maria Rilke. Préface de Maurice Betz 
George William RUSSELL dit Æ, Les Aurores boréalesPréfaces de W. B. Yeats et de Monk Gibbon, Traduit de l’anglais et présenté par Marie-France de Palacio  
Edmond JALOUX, La Dernière Amitié de Rainer Maria Rilke. Suivi des lettres à Nimet Eloui Bey et de Les derniers mois de Rainer Maria Rilke de Genia Tchernoswitow  
Otto FLAKE, Scènes d’une vie de bohème. Une jeunesse à Colmar et Strasbourg (1880-1912). Traduit de l’allemand et présenté par Pierre Deshusses, Marine El Hajji et Régis Quatresous 
Alain ROUSSEL, Le texte impossible, suivi de Le vent effacera mes traces  
René SCHICKELE, Villa Florida. Journaux 1918-1934. Préface de Michèle Finck. Traduit de l’allemand et présenté par Charles Fichter
 
« Les Cahiers d'Arfuyen » 
 
 
Yves NAMUR, La nuit amère  
Marwan HOSS, TerresPaul  LABORDE, Le mot de pauvreté. Préface de Jean-Luc Nancy
 
« Neige »
 Patrizia VALDUGA, Le Livre des Laudes, précédé de Requiem. Traduit de l’italien et présenté par Christian Travaux. Bilingue italien-français
 
William BLAKE, Jérusalem. Traduit de l’anglais et présenté par Romain Mollard. Bilingue 
 
CristinaCAMPO, Le Tigre Absence. Traduit de l’italien et présenté par Monique Baccelli. Bilingue
 
« Ombre »
Henri Le Saux et Thérèse de Jésus, Le Swami et la Carmélite II : La beauté du Gange. Correspondance 1968-1973. Préface et notes de Yann Vagneux 
 
 
REVUE DE PRESSEpour les articles de revues numériques, cliquer sur les liens
 
 
 
 
 
6 novembre 2023 
 
6 novembre 2023
 
3 novembre 2023
Le mot de pauvreté, de Paul Laborde, lu par Stéphane Bataillon (La Croix Hebdo)
 
2 novembre 2023
 
 
 
 
 
 
Envoyé par
SendinBlue
 
 
© 2023 Éditions Arfuyen
 
 

 

 Retour

Une émission sur ces publications 
et sur Gérard Zuchetto
aura lieu début 2024

 

 

 

 Retour

 

ce livre fera l'objet d'une émission en 2024

 

 

Souviens-toi de ne pas mourir sans avoir aimé

Marc Alexandre Oho Bambe

 

 

 Retour

 

Vient de paraître de Bernard Grasset aux éditions Au Salvart un recueil de 74 quatrains 

(50 p., 2 illustrations intérieures, 12 €) :

                   Fontaine de clairvent.

 

En couverture, une aquarelle d'Isaure.

74 quatrains écrits au long des voyages.

Mer et montagne, villes et campagne.

Quatrains des saisons – recherche de lumière.

 

Livre disponible auprès de l'éditeur (sans frais de port jusqu'au 16 décembre, voir bon de commande joint et lien ci-dessous) et en librairies.

 

https://www.editionsausalvart.fr/

 

Voir doc 1   doc 2     doc 3

 

Pour un exemplaire dédicacé, s’adresser à l’auteur (frais de port également offerts jusqu’au 16 décembre).

 

L’eau sur les rochers, / Saule et noisetier, / Jaune nénuphar, / Reflet de nuages.

                   (Samedi 5 juin 2021 – La Colardière, Sèvre nantaise)

 

Ci-dessous, un lien vers un premier écho de ce livre.

 

https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/67687

 

 

 

 Retour

Les éditions Alidades
 font paraître ce mois de novembre 2023 
 Tatiana DANILIYANTS
L’étreinte de la rivière
et ANIOUTKA
 (contes de Sibérie Orientale) 
Voir l'annonce

 

 Retour

Éditions Jas Sauvages Éditions Jas Sauvages
Avec les éditions Jas Sauvages, cultivons la foi, spirituelle ou humaniste, dans tous ses dialogues!
Préparer Noël avec les éditions Jas sauvages

Les Éditions Jas sauvages vous offrent des poèmes

et des réflexions de Gérard Scripiec sur la poésie,

à travers 3 articles que vous pouvez librement consulter:

 

 

 

____________________

 

 

Les livres des Éditions Jas sauvages et leur expression de la foi constituent de beaux cadeaux de Noël

Vous pouvez aussi organiser avec nous une veillée poétique autour de Noël en paroisse. (Nous contacter.)

Voici le catalogue:

 

 

Catalogue des Éditions Jas sauvages

–––––––––––––––––––––––––––––––––––––––

 

Collection « Prièmes »

Michel BlockPérichorèse, 2018.

Recueil de poèmes présenté et commenté par Jacqueline Assaël.                               15€

Étienne PfenderSoixante-dix haïku bibliques, 2019 [Épuisé].

Nicolas DieterléTrouées de lumière, 2019.

Fragments inédits de journaux avec un avant-propos d’Olivier Millet.                         15€

Jacqueline Assaël, Frère de silence2021.

Recueil de poèmes avec un avant-propos de Julien N. Petit.                                      16€

Étienne PfenderCent soixante-dix haïku bibliques, 2021. 

Recueil de poèmes préfacé par Laurent Schlumberger

avec un avant-propos d’Étienne Pfende

 et un commentaire littéraire de Jacqueline Assaël.                                                   16€

Julien N. PetitUne vie, à l’aube, 2022.

Recueil de poèmes avec un avant-propos de Bernard Rordorf.                                  16€

Gérard ScripiecIl existe une faim, 2022.

Recueil de poèmes suivi d’un entretien entre Gérard Scripiec et Jacqueline Assaël.        16€

Lucie WateauEngranger le fertile, 2023.

Recueil de poèmes avec un avant-propos d’Agathe Bischoff-Moralès

et une postface de Jacqueline Assaël.                                                                    16€

Jacqueline AssaëlNouaison, recueil de poèmes suivi d’un essai :

Genèse et nouaison à la manière de Søren Kierkegaard, 2023.                                              16,50€

 

 

Collection « Colibri Abeille »

Jean AlexandreLettre à l’angelesseAnthologie et autres écrits, 2022 .                             16€

 

 

Collection « Alter »

Yves Ughesà défaut de se faire, 2021.

Avec un commentaire littéraire de Caroline Labat-Schreiber.                                    15€

 

 

Collection « Test »

Jacqueline AssaëlLa spiritualité du Nouveau Testament.

Lecture de l’Épître aux Éphésiens, 2018.                                                                  16€

CollectifIl était une foi… Le festival PoïéMa

Actes du Festival international de poésie de la foi PoïéMa

(Marseille Magnan 24-26 mai 2019), 2020.                                                             16€

CollectifIl était une foi… Un festival de bonne odeur,

Actes du Festival international de poésie de la foi de Grasse (8-10 octobre 2021), 2022 15€

CollectifActes de la Rencontre « Théo-Lettres », Marseille Magnan, 

20-22 mai 2022), 2023.                                                                                       16€

CollectifIl était une foi… Nice Festival,

Actes du Festival international de poésie de la foi de Nice, Nice,

(27-30 octobre 2022), 2023.                                                                                 16€

 

 

Collection « Fiateur »

Annie Coudène et Jacqueline AssaëlAllo Bybol, 2020.                                       12€

 

Alain PiolotJe m’appelle Jean de La Fontaine, 2020.

Avec un essai littéraire de Laurence Aune.                                                             14€

 

Pour commander les livres des Éditions Jas sauvages, il suffit d’envoyer le montant de l’ouvrage choisi à l’adresse  indiquée sur la page de contact de ce site. Les frais de port sont offerts.

 

 

 

_______________________

 

 

Les Éditions Jas sauvages vous conseillent de cliquer ICI pour visiter le site

 La musique des mots, la poésie des sons

créé par Étienne Pfender.

Vous y trouverez une autre idée de cadeau :

un disque de musique et poésie vendu au profit de l'ACAT (Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture)

Aller sur le site des Éditions Jas sauvages
 
 
 

 

 Retour

Notre amie la poète et éditrice

de Spered Gouez 

Marie-Josée Christien

 nous communique :

 

La rédaction est heureuse de vous annoncer 

que le site de la revue et des éditions est désormais en ligne :

  https://speredgouez.fr 

C'est une des premières créations de  l'Agence Lakaz web 

que mon fils Antoine et son épouse Natasha 

viennent de fonder à l'île Maurice  : 

(https://lakazweb.com/). 

Par ailleurs, le  n°29 est présenté sur Agence Bretagne Presse :

 https://abp.bzh/revue-spered-gouez-l-esprit-sauvage-parution-58743

 

Marie-Josée Christien

https://mariejoseechristien.fr 

 

 

 Retour

 
 
La Lettre du Lac Noir
N° 41 –  Novembre 2023 
 
 
« HITLER ANTE PORTAS »
 
 
Comme l’écrit Adrien Finck, c’est l’histoire qui a façonné le destin de Schickele : « Dès 1931, il est violemment attaqué par la presse nazie, qui rappelle son activité de “traître à la patrie” et de “pacifiste” à l’époque des Weissen Blätter. Faisant preuve d’une intelligence claire des événements, il décèle les signes de la montée du “mal” et du totalitarisme ; il reconnaît la “puanteur” d’août 1914. » Dès lors, son existence ne peut que se jouer en exil. Après s’être installé à Sanary-sur-mer en 1932, il déménage en 1933 à Nice-Fabron, Villa Florida.
 
À la date du 15 mars 1933, il note dans son journal : « À trois heures, je vais en voiture à notre nouvelle maison : La Florida, à Fabron, chemin de la Lanterne. Elle est belle, au-delà de toute attente. Mes deux pièces sont prêtes, grandes, aérées, claires. Vue sur la vallée du Var et les collines de Cagnes à travers un voile d’oliviers de haute taille […] La nuit, dans mon lit, j’ai le sentiment d’être sur un navire qui entame une longue croisière, au but inconnu. »
Ce qui est passionnant dans ce journal, c’est que Schickele partage cette « croisière » vers «l’inconnu » avec d’autres exilés célèbres, en particulier Annette Kolb, Aldous Huxley, et Thomas et Heinrich Mann. Aussi est-ce une nouvelle version de ce que Stefan Zweig nomme Le Monde d’hier que nous offre ici Schickele. Mais là où Zweig choisit d’écrire un livre de mémoire, Schickele écrit un journal, qui a tout le charme de la notation prise sur le vif et de l’improvisation. […]
 
Première tonalité et première pépite : l’art du portrait, en un seul coup de griffe verbal. […] Heinrich Mann lui-même n’est pas de reste et l’ébauche expressionniste nerveuse de Schickele, à la façon d’un Karl Kraus, ne rate pas sa cible : « Nous sommes assis au Café Monnot, voilà qu’arrive Heinrich Mann. Il grossit. Double menton qui n’accompagne pas toujours les mouvements de la tête. La tête tourne, le menton ne bouge pas » (21 mars 1934).
 
Autre ton que l’on découvre : celui, certes intermittent, du lyrisme. Il apparaît lorsque Schickele découvre le paysage de la Provence et qu’il donne libre cours au poète en lui, se laissant aller au bonheur des comparaisons et des métaphores : « Le voici à présent devant moi, à l’extrémité de la Baie des Anges, le Cap d’Antibes, et de lui à moi la baie s’arrondit comme une faucille. Il me suffit de me baisser pour la saisir par le manche, et j’arrive d’un seul coup à moissonner le champ bleu de la mer, avec ses chardons étincelants […] Pour cette minute, cela valait la peine d’avoir vécu. L’immortalité qui n’était qu’une idée devient une réalité que je saisis et presse contre moi » (9 mars 1924). Schickele est, comme Rimbaud, un « fils du soleil» et, presque chaque apparition du mot « soleil » s’accompagne d’un crescendo dans les métaphores, par ailleurs très contenues. […]
Autres pépites de Villa Florida : les analyses historiques et politiques. […] Les notes du journal de Schickele pèsent ici de tout leur poids laconique et abrupt : « Hitler ante portas », note-t-il le 15 juin 1932. « Élections au Reichstag. Le peuple allemand […] a mis en selle aujourd’hui Hitler et Papen, c’est-à-dire qu’il leur a certifié qu’ils y sont de plein droit depuis le 30 janvier », écrit-il le 5 mars 1933. Le journal permet de suivre la progression terrifiante du nazisme. […] À cet égard, le journal peut aussi se lire comme un précipité de l’histoire allemande. La nuit des Longs Couteaux, entre le 29 et le 30 juin 1934, Schickele en prend acte dans Villa Florida, le 5 juillet 1934 : « Dimanche, nous avons appris le meurtre sur ordre du Führer des plus éminents dirigeants de la S. A. » Le 13 juillet 1934, l’écrivain se livre à une vivisection analytique de la voix et des vociférations d’Hitler : « La première fois que je l’entends parler […] Il se mettait toujours plus à écumer, et à la fin il s’étranglait presque tout le temps à force de crier […] À la fin il faisait penser à un ivrogne singeant l’orateur […] Ce sont des discours qui sont autant de meurtres avec viols. » Schickele doit remonter au plus profond de son enfance pour retrouver en lui un traumatisme de cette violence : « J’ai ressenti la même peur que j’avais enfant, lorsque je rencontrais sur la route l’énorme chien du boucher. »
 
Dans son exil, Schickele est rejoint par plusieurs autres écrivains émigrés, surtout à partir de 1933, date de l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Schickele accueille en particulier Thomas Mann et sa famille et les aide à trouver un appartement provisoire (23 avril 33). […] C’est la note du journal du 8 mai 1933 qui est l’ouverture de ce qu’on peut bien nommer l’édifice Thomas Mann de Villa Florida. Schickele y évoque l’arrivée de la famille Mann en termes d’apparition et met d’ores et déjà l’accent sur ce qui est l’un des leitmotive de cet ensemble Mann, l’opposition entre les deux frères Thomas et Heinrich : « Thomas, Katia, Erika Mann arrivés du Lavandou dans la Ford d’Erika […] Lui n’a pas l’air bien… Très affligé… Pour Heinrich Mann, le bannissement n’a finalement pas été un grand changement, il a toujours été dans l’opposition, et puis, comme il m’a écrit : “Est-ce que nous nous sommes sentis seulement un jour en sécurité, même sous la République ?” Thomas Mann, par contre, bien qu’il se soit beaucoup exposé ces dernières années est littéralement tombé des nues. La bassesse sans fond de ce qui en Allemagne se nomme politique, il n’en fait l’expérience que maintenant. » […] 
L’une des clés de voûte de Villa Florida est l’échange passionnant entre Thomas Mann et Schickele à propos de l’Allemagne. […] Au moment de laisser définitivement sa maison de Badenweiler derrière lui, Schickele s’interroge, dans son journal daté du 11 décembre 1933, sur ce qu’est véritablement l’Allemagne : « Je déclare mon départ à la police de Badenweiler. Une porte se ferme. L’Allemagne ? Qu’est-ce que l’Allemagne ? Qui est l’Allemagne ? » À cet égard, l’écrivain approfondit la différence entre le rapport à l’Allemagne de Thomas Mann et le sien propre. […] C’est finalement Thomas Mann qui va introduire, dans une lettre à Schickele citée dans Villa Florida à la date du 8 mai 1934, une notion fondatrice permettant aux écrivains allemands exilés et interdits de publication de se ressaisir.
Cette notion capitale est celle d’« Allemagne authentique », par laquelle les écrivains allemands exilés peuvent redonner à leur vie et à leur œuvre sens et substance : « J’ai de l’ambition pour nous qui sommes à l’extérieur. Vous et moi et mon frère […], il nous faut très bien faire notre affaire pour qu’on dise un jour que c’est nous qui étions en ce temps – là l’Allemagne authentique. » […] De cette planche de survie, Schickele se saisit dans un double mouvement de lucidité corrosive et d’espoir malgré tout, qui définit bien la tonalité de Villa Florida : « Est-ce que l’on dira jamais de nous qu’à cette époque nous étions “l’Allemagne authentique” ? […] En admettant que l’Allemagne authentique survive au déluge, ce dont je ne doute point, alors je serai satisfait si l’on dit de moi que, contre vents et marées, je n’aurai pas renoncé à espérer en elle » (8 mai 1934).
 
      René Schickele, Villa Florida, extraits de la préface de Michèle Finck
 
 
LES DEUX NOUVEAUTÉSDU MOISEn librairie le jeudi 9 novembre 2023Distribution Sofédis
 
Cristina CampoLe Tigre AbsenceLa Tigre AssenzaTraduit de l'italien et présenté par Monique Baccelli. BILINGUECollection NeigeISBN 978-2-845-90359-3  – 132 pages  –  14 €
 
Cristina Campo (1923-1977) est l’une des écrivaines italiennes qui fascine le plus. Son œuvre est brûlante d’une extraordinaire  intensité, proche en cela d’Emily Dickinson et de Simone Weil qu’elle a toutes deux contribué à faire découvrir en Italie. 
Cristina Campo déclarait qu’elle avait peu écrit mais aurait aimé avoir moins écrit encore. Deux livres posthumes ont suffi à la faire découvrir, Gli imperdonabili (1987) et La Tigre Assenza (1991). La critique s’est enthousiasmée pour cette « trappiste de la perfection », cette « fleur indéfinissable et inclassable », cette «créature de feu, violente, extrême », mais aussi « exquise et insaisissable comme une dame italienne de la Renaissance ».
Elle qui, du fait d’une grave malformation cardiaque, n’avait pu mener à bien sa scolaritéc’est avec passion qu’elle s’est nourrie des œuvres de Dickinson et Hofmansthal et a traduit des auteurs comme Mansfield, Woolf ou Zambrano. Mais c’est dans le courage et l’intransigeance d’une Simone Weil qu’elle a trouvé l’âme sœur.
Habités par une quête spirituelle brûlante, les poèmes du Tigre Absence saisissent le lecteur d’une beauté étrange, à la fois vibrante et hiératique. Nul mot ne définirait mieux cette voix que ceux qu’elle décernait à la poétesse américaine Marianne Moore, « simple, rare, subtile, royale, vertigineuse, limpide, patiente, rigoureuse, décidée, austère, essentielle, ferme, érudite et discrète ».
En France, la traduction de ses textes en prose sous le titre  Les impardonnables (Gallimard, 1992), a été une révélation. Son rayonnement littéraire n’a cessé de croître depuis lors.
L’ensemble des poèmes de Cristina Campo ont été traduits pour la première fois en 1996 par Monique Baccelli dans la collection «Les Cahiers d’Arfuyen ». C’est cette traduction qui est aujourd’hui rééditée dans la collection « Neige » où elle a sa vraie place.
 
 
Lire la suite
René SchickeleVilla Florida Préface de Michèle FinckTraduit de l'allemand et présenté par Charles FichterCollection Les Vies imaginairesISBN 978-2-845-90348-7– 272 pages  – 18,5 €
 
Romancier, essayiste, poète, René Schickele (1883-1940) est l’un des grands écrivains germanophones du début du XXe siècle. Intellectuel engagé, il a été un ardent militant pacifiste.
II faut lire ce qu’écrivait de lui Thomas Mann, Prix Nobel de littérature 1929 : « Schickele est Alsacien, il est né dans ce pays formant frontière, où depuis toujours les destinées de l’Europe ont balancé entre la France et l’Allemagne : voilà ce qui détermine l’allure et le ton de son œuvre si riche et si pleine de charmes. »
Dès 1931, Schickele est violemment attaqué par la presse nazie et doit s’exiler sur la Côte d’Azur, d’abord à Sanary, puis à Nice-Fabron, « Villa Florida » : « La maison est belle, au-delà de toute attente. […] La nuit, j’ai le sentiment d’être sur un navire qui entame une longue croisière, au but inconnu. »
Schickele partage cette « croisière » vers l’inconnu avec d’autres exilés célèbres, de Huxley et D. H. Lawrence à Thomas et Heinrich Mann. Schickele note au jour le jour les événements et ses rencontres et son journal a toute la vivacité de l’improvisation.
Ses Journaux sont ainsi une chronique pleine de saveur et d’humour sur cette étrange colonie où se côtoient des personnalités venues de l’Europe entière. On y trouve d’admirables portraits, pris sur le vif, mais aussi des descriptions émerveillées de la Riviera ainsi que des séquences pleines d’humour ou de nostalgie.
Au niveau historique, on y trouve également un témoignage lucide et documenté sur la montée comme inéluctable du populisme nazi, ainsi qu’une profonde réflexion sur l’identité allemande. « Qu’est-ce que l’Allemagne ? » se demande-t-il avec angoisse. À quoi Thomas Mann répond : « Vous et moi et mon frère […], il faut qu’on dise un jour que c’est nous qui étions en ce temps – là l’Allemagne authentique. »
Villa Florida est traduit de l’allemand et présenté par Charles Fichter, traducteur en 2019 aux éditions Arfuyen de Nous ne voulons pas mourir, prix Nathan Katz du patrimoine.
 
Lire la suite
 
 
TROIS LIVRES
À REDÉCOUVRIR
 
 
Albert SchweitzerPsychopathologie du nationalismeTraduit de l'allemand et présenté par Jean-Paul SorgCollection La faute à VoltaireISBN 978-2-845-90237-4 – 160 pages – 10 €
 
« Lorsque les principes et les valeurs éthiques générales ne sont plus assez puissants pour réguler un sentiment comme l’amour de la patrie, écrit Schweitzer, lorsque celui-ci n’est plus éclairé par la raison morale, il se met à croître et à proliférer. »
Témoin de la désagrégation du tissu social et de la montée progressive des populismes, Schweitzer a su en analyser le processus avec une stupéfiante précision : « Dans la mesure où les autres idéaux s’effondrent, l’idéal national, seul survivant, devient l’idéal des idéaux ; dans la mesure où nous laissons se perdre les biens de la civilisation, le nationalisme paraît incarner seul ce qui en reste et suppléer ainsi à leur manque. »
Prix Nobel de la paix en 1952 (l’un des deux seuls Français depuis 1945), Schweitzer est un esprit dont l’universalité et la lucidité déroutent notre époque. Médecin et activiste humanitaire, philosophe et écrivain, concertiste et musicologue, prophète du Respect de la vie et de l’écologie, il n’est aucun des domaines qu’il a abordés où il n’ait excellé.
Mais c’est peut-être dans le domaine de l’analyse socio-politique que son génie est le plus évident. Qui a dénoncé, dès 1908, le colonialisme avec une telle clairvoyance ? Après Hiroshima, qui, aux côtés de ses amis Einstein et Russell, a dénoncé avec autant de force les armes nucléaires ? Bien avant Edgar Morin, qui a attiré l’attention sur les problèmes de civilisation ? La désagrégation du tissu social et la monté des identitarismes lui inspirent des analyses d’une fascinante actualité.
Scruter la montée des populismes à travers la grille d’analyse de Schweitzer nous permet de trouver le juste recul et la claire compréhension des processus. L’introduction de Jean-Paul Sorg, philosophe et essayiste, montre la fécondité de cette démarche. Bien avant tous les analystes des mécanismes de désagrégation à l’œuvre dans notre société, le grand-oncle de Jean-Paul Sartre avait déjà tout compris !
 
Lire la suite
René SchickeleNous ne voulons pas mourirWir wollen nicht sterbenTraduit de l'allemand et présenté par Charles FichterCollection Les Vies imaginairesISBN 978-2-845-90284-8– 168 pages – 16 €
 
Le 6 juin 1921, Rilke écrit à sa compagne Baladine Klossowska, qu’il appelle Merline : «Avez-vous lu la prose de Schickele sur son voyage en Alsace et à Paris (chez Barbusse) ? C’est très beau. » Le texte dont Rilke fait un éloge si chaleureux est le deuxième des trois textes qui constituent Nous ne voulons pas mourir, de René Schickele, jamais encore traduit en français.
Romancier, essayiste, poète, Schickele est l’un des grands écrivains germanophones du début XXe s. Intellectuel engagé, il a été un ardent militant pacifiste et a participé à la Révolution berlinoise de Novembre 1918. S’inspirant des Cahiers de la Quinzaine de Charles Péguy, il a été une figure pionnière d’«écrivain-journaliste » à travers des articles et essais aussi frappants d’intelligence et de lucidité que brûlants de ferveur et d’actualité.
L’éloge de Rilke est d’autant plus frappant qu’il ne concerne pas un roman, une prose poétique ou un recueil de poèmes, mais précisément l’un de ces textes inclassables où Schickele s’affirme comme figure pionnière d’« écrivain-journaliste » : historien et chantre de l’actualité, avec la même force de vision et d’écriture que son inspirateur Péguy.
En 1904, âgé de 21 ans, Schickele dirige à Berlin Das neue Magazin, « à l’extrême-gauche du goût ». En 1910, il écrit à Paris pour la Straßburger Neue Zeitung. Il définit alors l’écrivain-journaliste comme « l’oreille de l’époque » et ce genre littéraire comme « l’automobile de la littérature ». Pendant la guerre, il dirige à Zurich la plus grande revue pacifiste, Die Weißen Blätter, qui publie Zweig et Romain Rolland.
Rédigé entre 1918 et 1921, Nous ne voulons pas mourir analyse les impasses du pacifisme, du socialisme et de l’idée européenne au lendemain de la Grande Guerre et garde un siècle après, face à la montée des nationalismes et des populismes, une terrible actualité.
 
Lire la suite
 
 
Giacomo LeopardiAinsi parlait LeopardiDits et maximes de vieTraduit et présenté par Gérard Pfister. BILINGUECollection Ainsi parlaitISBN 978-2-845-90282-4 – 176 pages – 14 €
 
Avec l’Allemand Novalis (1772-1801), l’Anglais John Keats (1795-1821) et le Français Nerval (1808-1855), Giacomo Leopardi (1798-1837) est l’un des grands météores du romantisme européen.
Mort à 39 ans, Leopardi, « le jeune homme fabuleux » (titre du film qui lui a été consacré par Mario Martone en 2014, expression empruntée à un poème d’Anna Maria Ortese), est avec Dante le plus célèbre écrivain italien, mais aussi parmi les grands classiques européens, l’un de ceux qui aujourd’hui nous parlent le plus.
Comme le soulignait Yves Bonnefoy, Leopardi est le plus moderne de ces écrivains romantiques qui ont si profondément marqué la modernité : alors que les autres romantiques ont une pensée encore très marquée par la théologie, la nature n’est pour Leopardi « rien de plus qu’une matière muette, aveugle ».
Écrivain, poète, philosophe, Leopardi a laissé une œuvre d’une tonalité unique, fascinante de grâce, d’ironie et de mélancolie. Très abondante et touffue, elle nous concerne tous, car c’est celle d’un penseur et d’un moraliste avant tout épris de lucidité. Elle demeure malheureusement très mal connue en France.
Nietzsche voyait en lui « le plus grand styliste de son siècle ». Pour Elio Germano, interprète du rôle de l’écrivain dans le film de Mario Martone, « Leopardi est punk, il est grunge. Schopenhauer et Nietzsche se sont formés avec Zibaldone. L’existentialisme naît de lui aussi. Pour moi c’est un Pasolini de son temps. Détaché et dérangeant. »
Mort à 39 ans, Leopardi a laissé une masse de textes considérable et désordonnée. Les fragments ici recueillis dans l’ordre chronologique de leur date de publication et publiés en édition bilingue renvoient à l’ensemble de ce corpus comprenant les célèbres Canti, le Zibaldone di pensieri (près de 5000 pages dans l’édition italienne), les essais et l’abondante correspondance du reclus de Recanati.
 
Lire la suite
LA REVUE DE PRESSEpour les articles de revues numériques, cliquer sur les liens
 
 
 Novembre 2023
 
20 octobre 2023
 
16 octobre 2023
 
12 octobre 2023
 
2 octobre 2023
 
Octobre 2023
Les Aurores boréales, de G. W. Russell, dit Æ, lu par Pierre Tanguy Diérèse,n° 88)
 
Octobre 2023
Ainsi parlait Stefan Zweig, lu par Pierre Tanguy (Diérèse, n° 88)
 
Octobre 2023
Le texte impossible, d’Alain Roussel, lu par Bernard Morlino (Service littéraire)
 
29 septembre 2023
 
28 septembre 2023
 
 
 
 
Envoyé par
SendinBlue
 
 
© 2023 Éditions Arfuyen
 
 
 
 

 

 Retour

Le poète éditeur 
Michel Eckhard-Elial 
traduit le grand poète Israélien
 Ronny Someck 
et lui donne la réplique.
Un livre à quatre mains 
et une seule voie et voix : 
celle de la poésie.
Ce livre qui paraîtra le 16 novembre 2023
 fera l'objet d'une prochaine émission.

 

 Retour

Le dernier livre de Jean-Luc Aribaud
"EN cela"
fera l'objet d'une prochaine émission

 Retour

Voir les nouvelles parutions
de L'enfance des arbres
 
voir le bon de commande

 

 Retour

« Librement inspiré par Le Tour de la France par deux enfants – mais aussi par Le Dépaysement de Jean-Christophe Bailly – Le Voyage intérieur propose un fascinant périple à travers la France d’aujourd’hui : un itinéraire région par région dont les poèmes sont autant d’étapes et où les échos littéraires et historiques se mêlent aux éclats de la vie quotidienne, aux paysages urbains, aux mutations discernables comme aux données immuables du présent. Ces documentaires relèvent pourtant moins du strict reportage que d’une plongée attentive dans la mémoire plus secrète des lieux qu’ils traversent […] » (Extrait de la Présentation de l'éditeur)
Le temps des cerises (Le Sappey-en-Chartreuse)
 
Au mur        calligraphiée par les araignées
l’ardoise des noces        auberge de campagne
où des banquets de spectres se poursuivent
longue table encombrée de bouteilles PICON
BYRRH        30 convives en habits sépia
dans l’éclair du magnésium prenant la pose
           et au petit bout près de la cheminée
parmi les enfants empesés        un garçon
en robe blanche qui fait le mariole        tandis
que les parents attaquent        galantine escargots
financière grenouilles coquelet haricots
fromages savarin arche de fruits        menu
solennel        et des blancs là-dessus des Beaume
de Venise des liqueurs pour éclaircir la voix
les hommes en fête        et gai rossignol
rendus à leurs 20 ans        les femmes dégrafées
riant modestement        la folie en tête
jusqu’à la nuit        où tout s’évanouit        table
et convives        dissipés dans les reflets
des vitres poussiéreuses
 
 (45°15’17,2"N - 5°46’46,2"E)
 
 
 

 

 Retour

Encres Vives continue 
Hommage de Jacqueline Saint-Jean
à son fondateur Michel Cosem
attention il est fait référence au Goncourt des lycéens
il s'agit en réalité du Prix Renaudot de la jeunesse

 Retour

Note de lecture de Jacqueline Saint-Jean
sur "Veille" de Michel Dugué

 Retour

 

 

 Retour

Hart Crane, KEY WEST– traduction intégrale par Jean-Marc Sens et Pierre Mréjen –Édition bilingueouvrage paru en 1988

Crane
 

Les keys ou cays sont cet arrangement d’ïles à l’extrême pointe de la Floride, trait d’union entre le continent “civilisé” et celui, “primitif”, où trouvent leur plein épanouissement les forces magiques de la nature et de l’homme. D’un poème à l’autre, comme d’une île à l’autre, nous explorons tous les âges de l’histoire...

Crane, comme Yeats, Conrad, Virginia Woolf, Eliot ou Joyce, est au centre de ce qu’il conviendra d’appeler le Modernisme. Key West est le dernier recueil achevé qu’il s’apprêtait à publier avant son suicide dans le Mer des Caraïbes le 27 avril 1932. Il forme une sorte de point d’orgue à son œuvre, riche et fluide, faisant de la langue un usage hardi, jouant de la plus grande polysémie tout en maintenant l’exigence d’une extrême rigueur poétique.

«On relira avec une fascination mêlée à la vraie terreur du beau que seuls certains chefs-d’œuvre procurent ces poèmes assez brefs, qui abandonnant l’idée du “long poème”, laissent ainsi mieux chanter la veine lyrique que la tentative (discutable par endroits) de créer avec Le Pont une épopée américaine.» Jean-Michel Rabaté, La Quinzaine Littéraire, n°526.

 
Format 14,5 x 22,5 cmBroché, couture fil, non massicotéImprimé au plomb sur centaure ivoireCouverture à rabats sur vergé Ingrid d'Arjomari  56 pages, 11,00 €ISBN 978-2-906266-05-6
 

On peut commander ce livre dans toutes les librairiesou sur le site des Éditions Alidades

Alidades, 39 avenue de Concise, 74200 Thonon-les-Bains • www.alidades.fr

Si vous ne souhaitez plus recevoir nos messages, dites-le, nous cesserons de vous les adresser.

 

 Retour

 Retour

De Françoise Vignet :

"Vous prendrez bien un poème ?". 

Courrier des lecteurs. Numéro spécial 135.

Lire

 

 Retour

MONTPELLIER

Rencontre avec

YU Xuanji

poète célèbre du 9ème siècle

(dynastie des Tang)

 au destin tragique !

 

Pour la première fois l’intégralité de sa poésie est rassemblée dans ce livre

 

que nous présenterons pour la rentrée littéraire en poésie à la

Maison de la poésie Jean Joubert Montpellier

le 30 Septembre 2023

 16 h. - 19 h.30

*programme complet :

maison-de-la-poesie-languedoc-roussillon.org

 

 Retour

En octobre, découvrez un texte emblématique de la littérature haïtienne : Mon Pays que voici, d'Anthony Phelps. Et redécouvrez deux textes de Jeanne Benameur, rassemblés dans un seul livre. Tout ça dans notre collection Sacoche !Rendez-vous également lors d'une vingtaine d'événements.

La lettre d’information n°157 – Octobre 2023 

Quitter son pays

 

Ils ont l’un et l’autre dû s’arracher à leur terre natale. Lui pour échapper aux griffes d’un dictateur sanguinaire, elle parce qu’une guerre qui ne disait pas son nom en a chassé ses parents. C’était un exil sans retour. Adieu Haïti, adieu l’Algérie, pour toujours. Mais comme tout exilé, ils ont emporté avec eux un peu de cette terre, la leur. Et leurs mots de poètes la chantent et la sauvent. Anthony Phelps a offert à son île un texte emblématique que chaque Haïtien connaît par cœur. Jeanne Benameur nous propose un abri à l’ombre de ses pas. On songe aux Arméniens, aux Syriens, aux Afghanes et Iraniennes, aux migrants d’Afrique et d’ailleurs, à tous ceux que la guerre, la haine ou la misère jettent sur les routes encore aujourd’hui. Par la fraternité de la poésie, nous voici à leurs côtés. En ce mois d’octobre, nous célèbrons ceux qui sont forcés de quitter leur pays.

Ce mois-ci en librairie

"Mon Pays que voici a marqué des générations d’écrivaines et d’écrivains de la Caraïbe."Louis-Philippe Dalembert

Mon Pays que voiciAnthony PhelpsPostface de Louis-Philippe DalembertCollection SacocheEn librairie le 20 octobre144 pages • 7,90 €

Cliquez ici pour en savoir plus...

Un chant ample et puissant qui nous fait toucher à l’âme du peuple haïtien

• Un texte qui résiste au temps qui passe et qui n’a rien perdu de son actualité

• Un livre porté par Louis-Philippe Dalembert, auteur d’une postface remarquable

Extrait :« Du fond des âges ton cœur sauvagechante à mi-voixô mon Pays laissé pour compteet mon sang vifreprend le rythme et le messageet les propage comme autrefoisau temps lointain de l’esclavage »

Cliquez ici pour en savoir plus...

• La poésie d’une des très grandes voix de la littérature contemporaine

• Deux textes voués à la question de l’exil rassemblés dans un même livre au format poche

• Une postface éclairante et complice de Murielle Szac

Extrait :« Il faut écrire dans la poussière.Dans la poussièrec’est làqu’il faut écrireson nom. »

Nos rendez-vous en octobre

• Du 28 septembre au 1er octobre (Saint-Dié-des-Vosges – 88) :Retrouvez Bruno Doucey au Festival international de Géographie, qui met à l'honneur le Chili. Au programme : rencontres, lectures, tables rondes autour de la thématique "Urgences". À ne pas manquer :– le 10 à 10h15 : "L'exil, le Chili et la poésie de Neruda", avec Bruno Doucey et Maria Poblete – le 10 à 15h : "Vie et mort de Pablo Neruda", avec Bruno Doucey, Laurie Cygan et Patricio SanchezTout le programme est sur le site du festival.

• Le 1er dans l'après-midi (Maen-Roch –  35) : Retrouvez Yvon Le Men au festival Sentiers Poétiques pour une séance de dédicace. Espace Social Culturel Commun Eugénie Duval – 1,Rue Albert Camus  

• Du 2 au 8 (Saint-Pierre – La Réunion) :Murielle Szac sera au Salon du Livre Athéna à Saint-Pierre.

À ne pas manquer : – le 8 à 11h : Regards croisés avec Alain Gordon-Gentil (stand 52)– les 7 et 8 : Séances de dédicaces au stand 3-4

© Francesco Gattoni

• Du 2 au 8 (Beyrouth – Liban) :Retrouvez Sofía Karámpali Farhat au Festival de Beyrouth, pour son recueil Zaatar. Elle participera notamment aux rencontres suivantes : – le 2 à 20h : "Littérature, féminité et désir", avec Joy Majdalani et Véronique Ovaldé– le 8 à 13h30 : "10 ans après les printemps arabes : bilan et perspectives", animée par Stéphanie Khouri– le 8 à 14h45 : Atelier d’écriture

• Le 8 (Ouistreham – 14) :Retrouvez Marianne Catzaras (J'ai fermé mes maisons) et Sapho (Aujourd'hui – Journal au bord) au festival du livre de Ouistreham ! À ne pas manquer :– à 11h : table-ronde "Arts et poésie : écrire, faire entendre et faire voir", avec Marianne Catzaras, Sapho, Elise Le Port, Jean-Marie Duclos-Grenet et Véronique Foucher, animée par Catherine Farhi (Salle des mariages de la mairie)– à 18h : Carte blanche à Sapho (Galerie Belle-Rive)

• Le 13 à 21h (Rennes – 35) :Atelier d'écriture avec Laura Lutard, suivi de la lecture-performance De tous les seuils je ferai ma demeure, adaptée de son recueil Au bord du bord.Le Grand Cordel – 18, rue des Plantes

© Gautier Berr

• Le 15 dans l'après-midi (Montpellier – 34) :À l'occasion de la première Biennale Europe-Afrique, retrouvez les poétesses Habiba Djahnine, Sofía Karámpali Farhat et Nawel Ben Kraïem, pour une table-ronde autour de leurs pratiques d'écriture et de leurs engagements. Plus d'infos sur le site d'Euro-Africa.

image

• Du 16 au 20 (Hauts-de-France) : Retrouvez Yvon Le Men pour des cafés littéraires en Hauts-de-France :

– le 16 à 18h30 à l'Être lieu – Espace Bizet (Arras – 62) – le 17 à 19h à La Chouette librairie (Lille – 59)– le 18 à 18h30 à la Médiathèque de Labeuvrière (62)– le 19 à 18h30 à la Médiathèque de Wanquetin (62)– le 2 à 18h30 à la Médiathèque de Bucquoy (62)

© Murielle Szac

• Le 17 à 19h (Paris – 15ème) :Soirée de lancement avec Murielle Szac pour son nouveau livre L'Odyssée des femmes (éditions de l'Iconoclaste) à la librairie La 25ème HeureLibrairie La 25e Heure  – 8, place du Général Beuret

• Le 18 à 19h (Massy – 91) :Rencontrez Murielle Szac dans le cadre de la sortie de L'Odyssée des femmes (éditions de l'Iconoclaste) à la librairie L'Arborescence. Librairie L'Arborescence  – 62, rue Gabriel Péri

• Le 18 à 19h (Montreuil – 93) :Rencontre avec Habiba Djahnine, à l'occasion de la sortie de son nouveau recueil Traversée par les vents à la librairie Zeugma.Librairie Zeugma – 7, avenue Walwein

Éditions Bruno Doucey – Cour Alsace-Lorraine, 67, rue de Reuilly – 75012 Pariswww.editions-brunodoucey.com

Share
Tweet
+1

 

67 rue de Reuilly – 75012 Paris

 
 

 

 Retour

Jean-Claude ETTORI 
à écouter bientôt dans une prochaine émission

 Retour

Dévoilement du Messie
Pierre-Henry Salfati
Couverture livre    
6,90 €Parution : 18 octobre 2023
 
Qui est ce messie dont la Torah voile et, révèle l’existence et dont les Juifs attendent ardemment la venue ? C’est la question à laquelle Pierre-Henry Salfati s’attache à répondre en faisant entrer dans l’espace, avec le Troisième Temple, et dans le temps, avec le huitième jour, une figure qui semble réconcilier le temps et l’éternité. Des sources du judaïsme à la perspective des temps derniers, il nous est donné de découvrir ici la généalogie et la postérité de ce messie, bien au-delà de ce que nous croyons savoir de lui. Cette réflexion nous entraîne évidemment en Israël, mais également, d’une façon plus surprenante, en France.
Ancien élève de Yeshivot (université talmudique), Pierre-Henry Salfati enseigne la pensée juive. Il est l'auteur entre autres de Talmud, enquête dans un monde très secret (Albin Michel, 2015) et La fabuleuse histoire du juif errant (Albin Michel, 2021). Il a également réalisé de nombreux documentaires.       Avec une introduction de François Esperet
 
Logo Éditions Litos
 

 

 Retour

 

UNE QUÊTE AUX ORIGINES DE LA LAINE

 

Sortie le 13 septembre 2023

Quels liens unissent la laine au monde pastoral ? Quel est le rôle du métier de moutonnier dans le travail de cette fibre aux qualités remarquables ? Qu’en est-il du mouton, cette « bête à laine » ? Au fil de cette quête des origines de la laine, se déroule petit à petit une fine analyse du monde pastoral décrit comme un écosystème où sont à l’œuvre passion du vivant et recherche d’harmonie avec un milieu nourricier. À l’écoute des éleveurs et bergers, on découvre des manières inspirantes d’habiter le monde. Mise en regard des débouchés que lui offre le design, l’économie pastorale s’inscrit alors dans d’autres possibles.

Cet ouvrage qui prend parfois la forme d’une chronique pastorale, dévoile une expérience qui relève à la fois de la recherche sur la matière laine et de la quête d’une éthique professionnelle dans un monde en mutation profonde. Associée à la douceur et à la chaleur, la laine pourrait passer pour une matière un peu mièvre et sans autre perspective que sa riche histoire. Pourtant, si l’on dépasse le champ du textile, la laine devient matière vivante, matière anthropologique se prêtant à de passionnants métissages. Du berger au designer, elle ouvre sur un univers de création d’une grande richesse.

 

L'auteure : Designer spécialisée dans la recherche et développement de textile en laine, lin et chanvre, Florence Wuillai questionne l’alliance de deux familles de fibres, animale et végétale, d’un point de vue tant anthropologique que créatif. C’est vers une recherche de symbiose, d’association de matières biologiques durables qu'elle oriente sa pratique au service de l'innovation textile.

Passionnée par la matière laine et ses applications dans les champs du textile et de la mode, elle offre un regard ethnographique et technique très original et précis sur ceux qui sont à l’origine de cette fibre animale : les éleveurs bergers et leurs troupeaux. Un regard sur une autre manière d'habiter le monde…

 

 

Un livre de la collection Hors Les Drailles112 pages au format 17 x 24,6, cartonné, illustré couleurPrix public 24 €

Sortie le 13 septembre 2023isbn 978-2-37649-028-9 issn 2428-9248 Photos bandeau : © Yann Arthus Bertrand, © Héloïse Levieux, © Florence Wuillai

Photo de couverture : Troupeau de Pierre Barban, lac de la Muzelle (Écrins, Isère) © Bertrand Bodin

 

Où commander le livre

Chez votre libraire préféré ou sur le site de l'éditeur ou par courrier :

Cardère éditeur, 19 rue Agricol Perdiguier, 84000 Avignon

 

 

Florence Wuillai, Guillaume Lebaudy et la bonne maison Cardère, vous offrent une ‘tite laine pour l’hiver…

 

 

 Retour

 Retour

 

 

 Retour

 

Le Belvedere 69

avril-septembre 2023 

est arrivé !

Une autre lecture de l’histoire

Un’altra lettura della storia

---------------------------------------

Vladimir Ilitch Lénine : Tout à coup le printemps

Hochichéminant avec Serge Pey

Poeta in Scemilandia

Ritalia bella mostrati gentile

Les Vêpres Négromantiennes : Hexagonie, un pays de merde ou un pays dans la merde ?

Dell’Elmo Scipi(t)o

Inclusionis foeminarum hominisque

Malgré tout, la poésie : Goéland à Honfleur

Cattafi oltre il 900 – Colloquio internazionale a Messina (23-25 octobre 2023)

LIVRES : Gustavo A. Bécquer – Jean-Claude Bourdet – Fulvio Caccia – Mia Lecompte – Jean Pérol

voir Belvedere 69

 

 Retour

 

Julien Blaine nous communique : Pour elles&eux c’est la « rentrée »
Quant à moi, c’est ma soixante & unième « sortie » littéraire 

• 2021 Albumanach  (Les Presses du Réel – Collection Laurent Cauwet, Al Dante) 2022

• Proz’ & Po¨m (Manifeste – collection, Les lettres françaises) 2022

• Animaux & artistes (Les Presses du Réel – Collection Al Dante) 2022

• La porte jadis close (éditions Collodion) 2022

• tARoT - l’arcane XXIII - (éditions Pzraules) 2023

• Le motier (Les Presses du Réel – Collection Laurent Cauwet, Al Dante) 2022

• J est un mot 7 est une icône (Redfoxpress) 2023

• Le petit bestiaire – Bréviaire naïf (Fidel Anthelme X) 2023

• Vers la poésie totale d’Adriano Spatola traduction Philippe Castellin, préface Laurent Cauwet, postface Julien Blaine (Les Presses du réel - Al Dante) 2023

 

 Retour

 

A paraître en septembre 2023
ce livre fera l'objet d'une 
prochaine émission

 

 

 Retour

Le poète Tahar Bekri nous communique son actualité :
Le poème du dimanche : ''Aux tyrans du monde'' et autres poèmes de Aboulkacem Chebbi
Traduit par Tahar Bekri
Portraits d'Aboulkacem Chebbi par le peintre Abdelmajd El Bekri
 / Monument d'Aboulkacem Chebbi au parc Ras El-Ain à ...
 pour animer la station | Le Télégramme
... de Bellangenêt, pour les bénévoles. Samedi 12 août 
: rencontre - lecture avec Tahar Bekri
écrivain et poète à l'atelier Goulven, à 18 h 30.

 

 Retour

A propos des dernières parutions de 

Joël Vernet  Journal d’un contemplateur. 

Dessins de Vincent Bebert. Fata Morgana, 80 p., 15 €

Joël Vernet  Voir est vivre. 

La rumeur libre, 270 p., 20 €

Joël Vernet  Vivre, cette splendeur sauvage. 

La rumeur libre, 112 p., 13 €

                    voir : https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/

08/02/joel-vernet-contemplatieur/

 Retour

Tahar Bekri
 nous adresse ce poème depuis la Bretagne :
 https://kapitalis.com/tunisie/2023/07/30/le-poeme-du-
dimanche-conte-du-pommier-resistant-de-tahar-bekri/
 

 Retour

Le dernier livre de 
Pierre Ech-Ardour 
épiStellaires
a paru 
est annoncé dans l'émission du mardi 11 juillet 2023
et fera l'objet d'une présentation plus ample
prochainement
Voir aussi : Site:https//pierreechardouroésie.com

 Retour

 Retour

Ecouter Julien Blaine dans cette émission 
France Culture
de près d'une heure et citant les villages 
du Mas d'Azil et d'Oust
en Ariège
 
Https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/l-atelier-de-la-creation-vociferer-c-est-dire-julien-blaine-1ere-diffusion-02-02-2012-5346474

 

 Retour

Cathy Garcia Canalès

qui anime la revue et les éditions Nouveaux Délits

fait paraître :

 

couv

*

"arbre des veinesarbre des nerfsarbre par lequel je respiresang sève soufflearbre foudre du cœur"

*

Imprimé sur papier 100 % recyclé, 80 g. et 250 g pour la couverture

36 pages agrafées

avec en couverture un dessin d'Anouk Rugueu 

 

10 € + 2,50 € de port, soit par chèque à mon ordre à envoyer à :Cathy Garcia CanalèsLetou46330 St CIRQ-LAPOPIEOu par virement, contacter l'auteure par mail dans ce cas

(mc.gc@orange.fr)

 

 Pour voir tous les autres livres de Cathy Garcia Canalès disponibles : 

http://cathygarcia.hautetfort.com/commander-un-livre/

 

 Tout : http://cathygarcia.hautetfort.com/

Art : https://gribouglyphesdecathygarcia.wordpress.com/

http://materiossagesartnaturel.hautetfort.com/

http://ledecompresseuratelierpictopoetiquedecathygarcia.hautetfort.com/

Conseil littéraire & aide à l’écriture : http://cathygarciacanalesconseil.hautetfort.com/

Association : http://associationeditionsnouveauxdelits.hautetfort.com/

Photo : http://imagesducausse.hautetfort.com/

 

 Retour

 

Éditions Obsidiane Vingt-sixième SecousseRevue de littérature
EnquêteLe style est-il de droite ?Du style, exercices et polyphonies (Anthologie)Contributions de :Pierre Bergounioux, Gérard Cartier, Sophie Coste,Michel Crépu, Norbert Czarny, René de Ceccatty,Christian Doumet, Marie Étienne, Christian Garcin,Denis Grozdanovitch, Hubert Haddad, Jean-Yves Laurichesse,Jacques Lèbre, Jean-Claude Lebrun, Yaël Pachet,Éric Pessan, Jean-Claude Pinson, Catherine Rey,Olivier Rolin, Alain Roussel, Jean-Philippe Toussaint.
Consultez ce courriel dans votre navigateur
 

 

 Retour

 Retour

 

 

L'association "Le Citron gare" vous annonce la publication de son 20e recueil : « Dimanche sans bigoudis », de Basile Rouchin, avec des illustrations de Jeanne Besnard-Chaty (Voir l'avis de parution ).

 

Si vous souhaitez vous procurer ce livre, vous pouvez faire un tour sur le blog des éditions :  http://lecitrongareeditions.blogspot.com/2023/06/dimanche-sans-bigoudis-de-basile.html

et m'écrire. 

 

Les autres livres édités par le Citron Gare sont toujours disponibles.

 

Vous trouverez également ci-joint, pour votre information et/ou diffusion, des extraits du numéro 103 de Traction-Brabant désormais disponibles sur Dropbox, et qui comprennent les poèmes de Pierre Bastide, Sabine Alicic, Victor Ozbolt, Lucien Guignabel, ainsi que les chroniques de la revue « Animal » (par Florent Toniello) et de « Elle me disait bonjour une fois sur deux », d’Hugo Fontaine (par votre serviteur) :

 

- en version pdf :  https://www.dropbox.com/s/5q6wt85rw7licmv/Extraits%20T-B%20103%20avec%20illustrations.pdf?dl=0

 

- en version doc : https://www.dropbox.com/scl/fi/mk5gq8sdzwm3626fvb8w5/Extraits-T-B-103-avec-illustrations.doc?dl=0&rlkey=9nkm4jilmvt9a8il7xaafzz41

 

Si les liens ne fonctionnent pas directement, vous pouvez les copier-coller.

 

Vous trouverez enfin ci-dessous, trois liens qui vous permettront d'aller faire un tour sur le blog de Traction-brabant, ainsi que sur les deux blogs de mes chroniques poétiques :

 

http://traction-brabant.blogspot.fr/

 

http://poesiechroniquetamalle.blogspot.fr/

http://cestvousparcequecestbien.blogspot.fr/

 

Bon de commande

Patrice Maltaverne

et l'association Le Citron Gare

 

 Retour

 

Le dernier livre d'Yves Charnet est paru 
aux éditions Tarabuste, 184 pages, 18 €
Voir :https://www.laboutiquedetarabuste.com/
in-stance-recits.t/s427279p/Yves-CHARNET-Le-libraire-de-Gambetta
Ce livre fera l'objet d'une prochaine émission
et sera présenté par l'auteur le
 mardi 27 juin à Toulouse
dans le cadre du "Marathon des mots"
à 20 h à La Librairie Ombres Blanches
(gratuit)

 

 Retour

 

 

 Retour

 Gérard BOCHOLIER
 "Vers le visage" 
aux éditions Le Silence qui roule
Voir le bon de commande
Ce livre fera l'objet d'une prochaine émission

Retour

Le poète, musicien, compositeur, chanteur et éditeur, 
grand spécialiste des troubadours,
Gérard Zuchetto 
livre quelques réflexions sur son activité éditoriale
 des éditions Troba Vox.
lire :
 https://wwwhttps://www.occitanielivre.fr/actualites/
les-vendredis-de-ledition-troba-vox.occitanielivre.fr/actualites/les-vendredis-de-ledition-troba-vox

 

Retour

 

Les livres d'Yves Namur
 feront l'objet d'une émission prochainement.
 
Si vous ne parvenez pas à lire cet e-mail, cliquez ici
 
La Lettre du Lac Noir
N° 37  –  Mai 2023 
 
   « Notre enfance laisse quelque chose d’elle-même aux lieux embellis par elle, comme une fleur communique son parfum aux objets qu’elle a touchés. » 
    Les grands écrivains ont-ils tous une disposition à l’enfance ? Mobile, curieux de tout, Chateaubriand a été fidèle à l’enfant qu’il fut, à celui qui inventa des jeux et des mondes, à Saint Malo – sur l’immense plage du sillon – comme à Combourg, dans les bocages, les bois et les vallons. Il a été fidèle à sa sœur Lucile – son tendre refuge « incestueux » – qui a su lui révéler son profond désir de « peindre tout cela » et il a creusé et prolongé sa sensibilité au monde dans l’engagement et le dégagement, en France comme dans de nombreux pays en se sentant, sans doute, partout en exil. […]    Confronté par la Révolution française au « choc du passé et de l’avenir », ce cadet d’une famille issue de la plus ancienne noblesse, fut aussi très tôt condamné au déracinement, à l’éloignement de « la cloche natale », s’identifiant lui-même à un « Juif errant qui ne devait plus s’arrêter ».
    S’il connut tour à tour la faim et la misère, notamment lors de ses sept années d’exil en Angleterre, mais aussi le faste des ambassades lors de sa carrière publique de diplomate, c’est toujours en poète-voyageur qu’il s’élança sur les chemins du temps, spectateur émerveillé de la beauté d’un monde souvent ensanglanté par la grande Histoire mais jamais totalement désenchanté : « La nature se joue du pinceau des hommes : lorsqu’on croit qu’elle a atteint sa plus grande beauté, elle sourit et s’embellit encore. » […]« Je me suis rencontré entre deux siècles, comme au confluent de deux fleuves ; j’ai plongé dans leurs eaux troublées, m’éloignant à regret du vieux rivage où j’étais né, nageant avec espérance vers une rive inconnue. » Tout est dit dans cette phrase extraite de ses Mémoires, et il a voulu retrouver une unité de sens dans un univers qui se disperse. […]     La contemplation de la nature est alors l’occasion d’une double révélation : en  éveillant le sentiment de l’immensité du monde, elle atteste la tangible réalité du Je capable de l’éprouver ; en même temps elle fraye en lui comme une faille la certitude d’un vide incommensurable. « Toute ma vie j’ai eu devant les yeux une création à la fois immense et imperceptible, et un abîme ouvert à mes côtés » fait dire Chateaubriand à son jeune héros René. Et dans les Mémoires d’outre-tombe, il s’exclame face à l’étendue des flots : « Ô mer, mon berceau, mon image ! »   Mais s’il s’identifie au paysage, soit comme son reflet en négatif, soit par incorporation, le poète ne s’anéantit pourtant jamais tout à fait en lui. Plutôt que de s’y perdre, s’y dissoudre, voire de disparaître, l’enjeu est bien pour celui qui écrit, comme pour tout être humain, de trouver sa place au sein de cette nature qui, seule, « ne vieillit jamais ».[…]    S’il prête encore attention « au bruit lointain d’une société croulante », c’est pour faire le constat de sa solitude face à une double révolution : celle de l’Histoire, celle de ses propres années écoulées. Pourtant c’est bien à l’épreuve du passage du temps, que Chateaubriand parvient à transmuer l’errance, infligée par le destin, en quête dispensatrice de sens : « Le temps fait pour les hommes ce que l’espace fait pour les monuments, on ne juge bien des uns et des autres qu’à distance et au point de la perspective ; trop près on ne les voit pas, trop loin on ne les voit plus. » […]    Vivant et écrivant l’aventure du temps, Chateaubriand a fouillé minutieusement tous les réseaux lumineux et sombres des impasses du réel. Pour atteindre une souveraineté, la liberté était essentielle : « J’ai toujours eu horreur d’obéir et de commander », écrit-il, et à plusieurs reprises, dans ses Mémoires. Son écriture grandiose n’a cessé de changer d’espace, dans un entrelacs de visions, de dévoilements et de mouvements. Sans illusion sur la nature humaine il a pourtant fait confiance à la littérature, source d’énergie dans laquelle se succède une foule de détails et d’images.[…]   Chateaubriand a 76 ans quand il écrit la Vie de Rancé, dernier ouvrage paru de son vivant, et c’est perclus de rhumatismes, tourmenté par son crâne blanchi et son corps décrépi, qu’il interrompt son récit historique pour confier comme en aparté : « Je ne suis plus que le temps. »    Ce constat presque anodin en apparence est d’autant plus percutant qu’il est sans appel. Il suggère avec force que la vie s’éloigne et se fige sous nos yeux avant même que ne triomphe la mort, le champ des possibles s’amenuisant sans cesse jusqu’à se refermer et nous échapper dans la déperdition des jours. Connaissance de soi et contemplation du temps se superposent alors achevant paradoxalement de nous rendre étrangers à nous-mêmes. « Je suis vieux comme ce temps que je rêve et qui m’échappe », précise aussi Chateaubriand dans les Mémoires. […]    À sa suite, il invite ainsi le lecteur à puiser à la fabrique intime des songes et des souvenirs, mais aussi à reconnaître les signes manifestés d’un passé revivifié car jamais tout à fait disparu en lui. Le chant de la grive de Montboissier, la vision inattendue d’une vieille tour à Hohlfeld le ramènent ainsi soudainement à Combourg le royaume perdu de son enfance et laissent entendre avant l’heure les accents proustiens de la mémoire involontaire. […] 
     Ainsi parlait Chateaubriand
     Extraits de la préface de Pascal Boulanger et Solveig Conrad-Boucher
 
LES TROIS NOUVEAUTÉS DU MOISen librairie le jeudi 11 mai 2023(distribution Sodis - diffusion Sofédis)
 
Chateaubriand Ainsi parlait ChateaubriandDits et maximes de vie Présenté par Pascal Boulanger et Solveig Conrad-BoucherCollection Ainsi parlait ISBN 978-2-845-90352-4  – 176 pages  –  14 €
 
Comme Montaigne est l’auteur des Essais et Proust celui de la Recherche, Chateaubriand est l’auteur d’un seul livre : les Mémoires d’outre-tombe. Car tous les trois n’ont qu’un seul propos : tenter de saisir la matière insaisissable de leur vie.
Tous les trois écrivent dans une période de terribles bouleversements : les guerres de religion (Montaigne), la Révolution et l’Empire (Chateaubriand), la Grande Guerre (Proust). Plus difficile encore pour eux de trouver un sens à leur existence quand tout s’écroule autour d’eux.
Tous les trois, artistes de l’écriture : tous trois ont inventé une phrase immédiatement reconnaissable par sa fluidité et son rythme.
L’œuvre de Chateaubriand, disciple de Rousseau, est traversée par l’urgence et par la puissance du désir. Se comparant lui-même au « Juif errant qui ne devait plus s’arrêter », il a connu la faim et la misère durant son exil en Angleterre, mais aussi le faste des ambassades lors de sa carrière publique de diplomate.
Poète-voyageur, il se nourrit de ce changement perpétuel : «J’étais homme et je n’étais pas homme ; je devenais le nuage, le vent, le bruit. » Car si Chateaubriand voyage tant, de n’est pas par simple curiosité, c’est pour tenter de se retrouver dans un univers qui se disperse : « Je me suis rencontré entre deux siècles, comme au confluent de deux fleuves ; j’ai plongé dans leurs eaux troublées, m’éloignant à regret du vieux rivage où j’étais né, nageant avec espérance vers une rive inconnue. »
 
 
Lire la suite
Alain RousselLe Texte impossibleRécitCollection Les Vies imaginairesISBN 978-2-845-90353-1  –  108  pages  – 13,5 €
 
La collection Les Vies imaginaires se consacre aux textes appartenant à la vaste zone intermédiaire entre autobiographie et création. Le texte impossible, d’Alain Roussel, se situe précisément à cette jonction de l’autobiographie et de la création, l’une et l’autre se nourrissant mutuellement sans pouvoir jamais coïncider.
Et c’est cette impossibilité même de coïncider jamais avec le texte qui fait écrire encore et toujours : « Le texte impossible, je ne l’écris pas réellement, je vois bien que je ne peux l’écrire, qu’il est condamné à battre de l’aile contre la vitre de la vie quotidienne sans pouvoir la briser. » On croit pouvoir rendre compte du réel, en faire un portrait fidèle et exact. On ne fait que créer une autre réalité parallèle à la première et qui jamais ne la rejoint.
Le texte impossible ne pouvait être écrit que dans la lumière provençale. L’auteur arrive à Arles début septembre 1974. Il ne connaissait pas cette ville. Qu’il guette de sa fenêtre, dans le lointain, l’abbaye de Montmajour et les Alpilles, qu’il arpente les rues en dédale ou longe le Rhône, tout l’appelle. Il ressent comme un irrésistible besoin d’écrire. Ce qui se passe en lui, il ne le sait pas vraiment. Il y a ce tumulte intérieur, ce tourbillon de mots qui ne demande qu’à être canalisé dans des phrases.
Mais qui parle ? Est-ce lui ou un autre qu’il porte en lui depuis toujours sans le savoir ? Est-ce la pensée, dans sa part inconnue, qui cherche à prendre ancrage ? Est-ce la ville qui, à travers lui, cherche une voix pour se dire ? Et puis, en fil d’Ariane, il y a cette femme mystérieuse dont tout le livre est la quête, la femme avec laquelle il vit un amour impossible – ce grand mutisme blanc qui est le sien – et qu’il cherche à réinventer avec les mots dans les femmes qu’il croise ? Mais que peut la parole quand l’amour se meurt ?
 
Lire la suite
 
 
 
Yves NamurLa nuit amèrePoèmesCollection Les Cahiers d'Arfuyen ISBN 978-2-845-90351-7  – 132 pages  – 14 €
 
Dix suites composent ce livre : « Creuse-nous », « Ce que disent peut-être les mains », « Quinze traces à peine visibles », « Les feuilles le savent bien », « Voyelles pour Anise », « Tombeau pour la unième nuit », « Sept ou la face cachée du dé », « Des poèmes que les oiseaux ont bus », « Une trace scintille dans le vide », « Des poèmes émiettés ».
Les dédicaces de ces différences suites précisent le paysage mental dans lequel elles se situent : Paul Celan, Roberto Juarroz, Anise Koltz, Salah Stétié. Une galaxie de poètes venus de cultures très différentes, que caractérisent tous pourtant un même souci de l’intensité et de la brièveté.
Les poèmes de ces dix suites s’inscrivent eux aussi dans cette recherche, mais y ajoutent une dimension paradoxale qui apparaît déjà dans leurs titres : celle du jeu. « Sept ou la face cachée du dé », ce titre est révélateur. Car les chiffres ne sont pas que sur les dés, ils sont aussi dans le nombre des traces, dans le nombre des voyelles, dans le nombre des nuits. Et ce ne sont pas seulement les dés qui ont à nous dire leurs secrets, mais les mains, les feuilles, les oiseaux, les traces, les miettes.
Ce secret, nous ne pouvons l’entendre. Le poème multiplie alors les interrogations pour essayer de l’obtenir. Mais les interrogations, on le sait, n’obtien-dront pas de réponses et il n’est d’autre issue que de faire des suppositions : « peut-être » devient alors le mot clé qui ouvre dans le réel l’immensité des possibles. Comme un jeu d’allusions infiniment démultipliées.
 
Lire la suite
 
DEUX LIVRES
À REDÉCOUVRIR
 
Joseph Joubert Le Repos dans la lumièreTextes choisis et présentés par Jean MambrinoCollection Les Carnets spirituelsISBN 978-2-845-90100-1  – 148 pages  – 14 euros
 
Lorsque Chateaubriand publie pour la première fois en 1838, quatorze ans après la mort de Joubert, des extraits de ses Carnets, il n’hésite pas à proclamer « la puissance de son génie ». Bien d’autres auront le même jugement. Pourtant, aujourd’hui encore, cette œuvre reste méconnue. Le but du présent ouvrage est de la faire découvrir dans sa dimension profonde, d’ordre proprement spirituel.
Le projet de Joubert est, en effet, d’une immense ambition. Le titre prévu dit à lui seul son ampleur : « Je l’intitulerai : De l’Homme ». Joubert définit le style qui sera le sien : « Mettre toujours tout un livre dans une page, toute une page dans une phrase et cette phrase dans un mot. » Quant à sa pensée, une phrase la résume : « Pour créer le monde un grain de matière a suffi, car tout ce que nous voyons, cette masse qui nous effraye, n’est rien qu’un grain que l’éternel a mis en œuvre. […] Mais ce grain de matière où était-il ? Il était dans le sein de Dieu, comme il y est présentement.»
Nourrie d’une expérience intérieure riche et subtile, la pensée de Joubert est naturellement tournée vers la méditation spirituelle : «Je me disais autrefois, si à l’extrémité du monde matériel on étendait son bras, où aurait-on sa main ? Dans Dieu ! Eh bien ! nous y sommes. »
Au seuil des temps modernes, ce grand méditant avait déjà entrevu le chaos dans lequel nous sommes ballottés, lorsqu’il évoque « ces temps où les événements n’ont pas de liaison connue, n’ont pas une juste étendue, mais sont rapides, sont subits, et se croisent comme des éclairs, et se chassent comme des flots ».
 
Lire la suite
 
 
Yves NamurDis-moi quelque chosePoèmesCollection Les Cahiers d'ArfuyenISBN 978-2-845-90310-4 – 152 pages  –  14 euros
 
Un livre en quatre saisons, qui commence à l’automne et finit à l’été. Dis-moi quelque chose : un titre tout simple, presque celui d’une chanson. Et d’emblée une interrogation : cette demande, à qui s’adresse-t-elle ? Au lecteur, ou à quel interlocuteur ? Et quel est ce quelque chose qui serait à dire ? Peut-être n’y a-t-il rien à dire, seulement à rompre le silence pour témoigner qu’on est là, qu’on est vivant ?
« Dis-moi quelque chose / Qui comblerait le manque // Ferait de nos yeux vides / Une forêt de cœurs orageux / Une pluie étoilée // Un poème entrouvert » C’est ainsi que commence ce livre composé exclusivement de sizains. Et c’est donc cela : ce qui est à dire n’est là que pour combler le manque.
Est-ce au lecteur de faire surgir dans les yeux vides du poète un poème entrouvert ? Ces poèmes, précise l’auteur, dans une note finale, ne sont rien d’autre qu’une prière adressée à l’inconnu, au lecteur éventuel et probablement à moi-même. D’un poème à l’autre, l’interlocuteur est toujours incertain, comme toujours la réponse qui s’esquisse.
« Dis-moi quelque chose / Même si cela ne sert peut-être à rien // Parce qu’il y a ici trop de ciel / À regarder trop d’oiseaux / À entendre // Trop de tout en fin de compte. » Pire que le manque, il y a l’excès, que rien ne peut combler. Pire que le silence, le flot des signes, du bruit, que rien ne peut arrêter. Mais l’espoir reste toujours que ce quelque chose, le poème entrouvert, peut-être ne serve pas à rien.
 
Lire la suite
LA REVUE DE PRESSEextraits d'articles et notes de lecture
Antoine Bibesco« Mon petit Antoine »Correspondances et conversations avec MARCEL PROUSTLu par Jean-Marie Corbusierin Le Journal des poètes, 4 / 2022, extraits
 
Lettres d’une politesse exquise, où le lecteur sent que les mots ne sont pas choisis mais arrivent naturellement de la plume au papier. C’est tout Marcel Proust que l’on retrouve dans ces lettres, avec de petites différences quant à ses romans. Le même balancement de phrases, les mêmes mots à peine appuyés sur la page, la même délicatesse à raconter le vécu, le même retrait face à l’événement, le même pouvoir d’évocation où évidence et mystère se partagent le récit.
Ici, Marcel Proust semble plus naturel, plus directement humain, son écriture est moins composée, plus proche d’une vie terrestre. La palpitation de la phrase s’est apaisée. Même le temps de ces lettres n’est pas celui de l’œuvre. Ce n’est plus la quatrième dimension, le temps n’est plus senti comme extérieur à la vie, celui qui est regardé, éprouvé de face comme une chose placée devant soi. Le temps n’est plus recherché, il est effacé, dissous, partie intégrante de l’individu. Il y a une recherche de la qualité de vie à travers la qualité du dire, malgré son état de santé déficient dont il ne cache pas la réalité. Il tente d’éveiller chez son correspondant, le plus grand rapprochement possible, rappelant des souvenirs communs, ménageant toute susceptibilité, mettant en évidence des qualités tout en maintenant une distance qui exclut toute familiarité. C’est la mesure qui prime. […]
Dans ces lettres à Bibesco, il y a une véritable complicité qui se ressent non seulement par le tutoiement mais par une allure générale différente des lettres adressées aux autres. Moins de préciosité, le langage n’y est plus cette mise à distance, cet écart que l’extrême politesse maintient. 
 
Lire la suite
 
 
Patrizia Valduga Le Livre des Laudes précédé de Requiem
Lu par Olivier Barbarantin Europe, avril 2023, extraits
 
Née en 1953, reconnue récompensée par de nombreux prix dans son pays, connue en France quelques études (celle notamment de Martin Rueff, en 2004, dans numéro 110 de Po&sie consacré à «30 ans de poésie italienne») depuis peu par une traduction de ses Cent quatrains erotiques (éditions Nous, 2021), Patrizia Valduga enserre dans une forme très classique, souvent l’hendécasyllabe qui tient dans la versification italienne la place éminente de l’alexandrin français, dans des vers rimes une expérience moderne du dessaisissement, dans la nuit érotique ou dans une accablante autant qu’éblouissante âpreté de vie.
L’unité des deux volumes, Requiem et Le Livre des Laudes, conjoints à juste titre par le traducteur, tient à ce qu’il s’agit ici de deux livres de deuil, l’un consacré à l’agonie du père de la poétesse, en 1991 ; l’autre écrit en mémoire de son époux, le poète Giovanni Raboni, mort en 2004. En ayant recours à l’ottava rima pour Requiem (un huitain d’hendécasyllabes aux rimes strictement normées) comme aux distiques rimes pour Le Livre des Laudes, Patrizia Valduga, comme le dit justement la longue étude liminaire du traducteur, « inscrit sa douleur dans un moule métrique à contrainte », mais violente aussi, par le recours à « une écriture littérale, presque apoétique », la majesté des formes qu’elle mine ainsi de l’intérieur. […]
Le dénudement répétitif, obsessionnel du lexique, la dignité de la forme fixe, font toute la splendide violence du texte, comme autant de sanglots que la cuirasse formelle empêcherait de ruis­seler : « Il cuore sanguina, si perde il cuore I goccia a goccia, si piange interiormente, I goccia a goccia, cosi, sema rumore, / e lentamente, tanto lentamente » (« Et le cœur saigne, ainsi se perd le cœur / goutte après goutte, et on pleure en dedans / goutte après goutte, ainsi, oh sans clameur, / et lentement, tellement lentement »). […]
 
 
 Lire la suite
… et d'autres articles,d'autres notes de lecture  :
 
Gérard Pfister
Le Livre, suivi de L'expérience des mots
 
Épicure 
Ainsi parlait Épicure
 
 
 
 
 
 
 
 
Envoyé par
SendinBlue
 
 
© 2023 Éditions Arfuyen
 

 

Retour

                                                                                                                                                                                                                                                                               

Le nouveau recueil de 
Tahar Bekri
fera l'objet d'une prochaine émission. 
Un chant pour le pays profond. 
Pays de la mémoire, et de l’espoir. 
Accompagnement plastique : Annick Le Thoër.
éditions Al Manar, 16 €

 

 

Retour

                                                                                                                                                                                                                                                                               

Marie-Josée Christien

 lit un large extrait de son livre

 "Marais secrets" sur RCF : 

https://www.rcf.fr/culture-et-societe/contes-et-poesie?episode=360949

 

Retour

                                                                                                                                                                                                                                                                                

Voir la version en ligne

 
bandeau-pastothèque1

Le nouveau référentiel des milieux pastoraux

du Sud de la France

 

Sortie le 14 avril 2023

Couv Pastothèque1

De la mer aux sommets des montagnes, les troupeaux des éleveurs pastoraux se nourrissent en parcourant des pelouses sèches et humides, des landes, garrigues et maquis, des sous-bois feuillus et résineux. Sur ces milieux non cultivables, c’est par la seule pratique pastorale que les éleveurs auront à s’adapter aux accidents climatiques plus fréquents et plus intenses. C’est pourquoi il est nécessaire de reconnaître les milieux pastoraux les plus sensibles et ceux les plus résilients, susceptibles de fournir des solutions au pâturage.

C’est en effet l’atout majeur des végétations pastorales que de proposer une diversité de structures et de compositions floristiques avec laquelle il faut savoir jongler de saison en saison. Herbes grossières, buissons comestibles et abri des sous-bois fournissent une palette de possibilités en complément de l’herbe verte et tendre.

La Pastothèque est éditée en deux tomes, Montagne et Méditerranée. Conçue par la plupart des services pastoraux avec l’appui de chercheurs, elle propose une typologie unifiée des milieux pastoraux. Elle permet de les caractériser, décrit les fonctions d’alimentation mobilisables sur chacun, quantifie les ressources et aborde leur fonctionnalité climatique pour fournir aux éleveurs, bergers et acteurs du monde pastoral quelques clés d’adaptation aux effets du changement climatique.

 

 

Un livre de 512 pages au format 16,5 x 24Environ 380 photos

Prix public 30 €

Sortie le 14 avril 2023isbn 978-2-37649-036-4Photo bandeau : Lande à callune fraîche © Gaëlle Grivel/CA07

Dessin de couverture : Paysage de montagne alpine © Pierre Cayol 2023

 

Où commander le livre

Chez votre libraire préféré, sur le site de l'éditeur ou par courrier :

Cardère éditeur, 19 rue Agricol Perdiguier, 84000 Avignon

 

 

Hermann Dodier, Laurent Garde, Emmanuelle Genevet, Raphaële Charmetant, Gaëlle Grivelet la bonne maison Cardère vous offrent une sortie décoiffante en alpage et autres pâturages…

 

Retour

                                                                                                                                                                                                                                                                                

 

Poème de Aboulkacem Chebbi
 
Lire le poème emblématique 
du poète national tunisien
 Aboulkacem Chebbi (1909-1934) 
 traduit par le poète
 Tahar Bekri, 
Maître ès jeux de L'Académie des Jeux Floraux de Toulouse.
 Quelques vers  de Chebbi ont été scandés 
lors des manifestations du “printemps arabe”...
 

Retour

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                

 
Voir le catalogue des éditions 
de la Maison de poésie Rhône Alpes
 
Retour

                                                                                                                                                                                                                                                                                

 

Retour 

 

 

Retour 

                                                                                                                                                                                                                                                                                

 

Alain Helissen nous communique :

Permettez-moi de vous présenter l'une de mes dernières réalisations: "Un jour".

Ce livre peut être vu à mon domicile de Metz (devant les ponts) pour

celles et ceux qui habiteraient à proximité. D'autres extraits peuvent être envoyés sur simple demande.

Alain Helissen Un jour

C'est sans doute ce qu'on appelle parfois "Un jour sans", qui m'a inspiré ce livre d'artiste décliné en 7 peintures "doublées" de 7 textes-collages. "Un jour" particulièrement maussade où le monde semble m'échapper et où pinceau et stylo ne parviennent pas à trouver l'énergie créative. "Un jour" où la démolition n'entraîne plus aucune construction, comme si elle constituait une fin en soi.

Format 15 x 21 cm; 16 pages; papier à grain 200g/m²

Couverture papier bristol ivoire rehaussé d'un collage ; reliure cousu main fil coton orange

"Un jour" a été réalisé au mois de février 2023.

Cet exemplaire unique, numéroté 1/1 et signé est proposé à la vente au prix de 40 €, port inclus.

réservation préalable à: alain.helissen@live.fr

voir extraits  1   2    3    

Retour 

Les éditions Méridianes sont heureuses de vous annoncer la parution de l’ouvrage de Mireille FARGIER-CARUSO pour le texte Ainsi cela devient et de Danielle FOURNIER pour ce pourrait être l’été.

 

Danielle Fournier a entrecroisé son texte avec celui de Mireille Fargier-Caruso. Chacun conservant son titre mais confié à un appel et à un écho. À l’attente ‒ est-ce une attente ? ‒ dans l’été ou plutôt dans ce qui pourrait être l’été, répond l’espoir : « par delà l’avenir dans l’abîme, ta parole inépuisable transmet la vie ardente ». Entre mémoire douloureuse « Le corps fragile sous son armure et l’été une histoire d’amour flambée » (D.F.) et nostalgie sublimée «  l’amour résiste / une clairière dans la vie » (M.F.C.) : paroles/poèmes de deux femmes face à ce qui devient. .

5ème volume de la collection Duo, cet ouvrage a été achevé d’imprimer en mars 2023, pour le compte des éditions Méridianes par IN OCTO (Montpellier). Il a été tiré en impression offset à 350 exemplaires. 24 pages en 2 cahiers reliés. Prix 12 €.

Graphisme et conception : Nicolas Claveau ; Typographie : ANRT Baskerville ; Reliure à la main : Atelier L’œil du chat (Corconne, Gard) d’un fil bleu sombre comme un soir d’été.

 

ISBN : 978-2-493968-03-6 Les livres peuvent être commandés en librairie ou auprès de l’éditeur :

Éditions Méridianes,

6 rue de la Salle l’Évêque, 34000 Montpellier. Tel. : 06 12 14 59 61

editionsmeridianes@gmail.com www.meridianes.fr

 

M.-Mme : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

Adresse : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

Code postal :…………………………………………… Ville :…………………………………………………………………………………………..

E. mail :………………………………………………………………………………………………………………. el :…………………………………...

 

Commande : ……………. exemplaire(s) de Ainsi cela devient / Ce pourrait être l’été

Prix : 12 Participation aux frais de port : 1,50 €

 

Date : Signature :

 

 

 

Règlement soit par chèque bancaire à l’ordre de : Association Méridiane, 6 rue Salle l’Évêque, 34000 Montpellier. Ou par virement bancaire à : Association Méridiane : 20041 01009 0881794T030 030 IBAN : FR44 2004 1010 0908 8179 4T03 030

Retour 

                                                                                                                                                                                                                                                                                

 

Journal d'un contemplateur

de Joël VERNET 

à paraître 

chez Fata Morgana  (88 pages, 15 €) 

en avril 2023 fera l'objet d'une émission 

 

Quelques-uns sont venus jusqu'à moi : je leur suis reconnaissant d'avoir poussé ma porte. Ils ne furent jamais nombreux. Je ne le souhaitais pas. Je fus toujours heureux de leur tendre la main, de les serrer dans mes bras. Nos conversations n'avaient rien de spectaculaire, mais je sentais en elles le tremblement de la vie, ce qui est un miracle, car il est si rare de rencontrer un vivant. D'entendre sa voix, son souffle, son rire. Le silence des yeux. Oui, j'ai mis des années à entendre enfin le silence résonner de sa voix profonde. Et là me prenait la soudaine envie de serrer cette personne dans mes bras, tout au moins de m'approcher d'elle. Même s'il me fallait ne prononcer aucun mot, j’en aimais néanmoins ce frôlement. Ainsi sur les chemins où j'allais à la périphérie des villages, seul et muet, tout à la contemplation des paysages. Seul et muet, je voyais mieux.  Et si je rencontrais quelqu’un, j’acceptais la conversation au bord des routes, un geste, un bonjour, un signe, histoire de ne pas passer pour un fou. D'être avec eux un tant soit peu dans le tourbillon.

Parfois nos paroles s'éternisaient dans la nuit et aujourd'hui leur souvenir brille en moi comme une étoile. Il est bon parfois d'être avec les autres, de lire dans la lumière de chaque visage quelque chose qui nous dit d'espérer. D'être uni à quelques voix, aux battements de quelques cœurs. Nous ne changerons pas le monde avec cela, mais se dessinera un autre chemin, s'offriront pour nous d'autres joies qui, si elles sont simples, n'en sont pas moins inestimables.

Joël Vernet

 

Retour 

                                                                                                                                                                                                                                                                                

 

Marie-Josée Christien
 à l'honneur chez notre confrère 
Recours au poème  
Voir :
 

https://www.recoursaupoeme.fr/marie-josee-christien-choix-de-textes/

https://www.recoursaupoeme.fr/spered-gouez-lesprit-sauvage-n28-31eme-annee-lincertitude-pour-principe/

 

Retour 

                                                                                                                                                                                                                                                                                

 

JULIEN BLAINE / SON CALENDRIER / 
SES PUBLICATIONS 

Retour 

                                                                                                                                                                                                                                                                                

 

  Joël VERNET publie trois livres !

Ces ouvrages feront l'objet d'une prochaine émission.

 

Œuvre poétique 1, Voir est vivre, (Poèmes et petites proses, 1985-2021) La rumeur libre 

Vivre, cette splendeur sauvage, Entretiens, La rumeur libre 

Journal d’un contemplateur, Fata morgana (Parution le 21/04/2023)

 Les Belles Lettres diffusion

Voir les couvertures : doc 1   doc 2   doc 3

 

Copeaux du Dehors

 

Jeune, je n’aspirais à rien, mais je voulais vivre dans les bois, connaître la vie des solitaires, des silencieux. Quel conte avais-je pu lire à croire pareille faribole, même si la forêt était à deux pas de ma chambre ouvrant sur l’infini ? Je ne m’imaginais pas claquemuré dans un bureau à éplucher des liasses de noms aux consonances étranges,  parfois imprononçables. A entasser des chiffres, des règlements, des projections, sur des tableaux au destin éphémère. Je rêvais d’une vie en plein air, parmi les arbres, dans la nature, à élever des bêtes, à courir, à chasser, moi qui aujourd’hui honnit la chasse et ses marionnettes funèbres. A découper des troncs pour remiser les bûches de l’hiver avant qu’elles ne flamboient dans la cheminée au ventre de géante. En fin de compte, ma vie s’est déroulée sur une page de neige dont la peau résonne comme celle d’un tambour, les doigts du réel tapant sans relâche avec les lettres de l’alphabet. Personne ne comprenait ce chant inconnu qui allait de prairie en prairie, pour qu’on l’entende à l’autre bout de l’univers.

Retour

                                                                                                                                                                                                                                                                                

 

Retour  

                                                                                                                                                                                                                                                                                

 
HOMMAGE À JUDE STÉFAN
à Montreuil
 
    
                                                                                                    Photo Olivier Roller

À l’occasion de la publication du cahier consacré à Jude Stéfandans la revue Europe (mars 2023)Rencontre-lectureJeudi 16 mars à 19 hà la Guillotine, à MontreuilLieu culturel et bistrot26 rue Robespierre (M° Robespierre)en compagnie de Gérard Cartier, Claude Adelen,Dominique Combe et Jean-Baptiste Para.

En poésie d’abord, mais en prose aussi, Jude Stéfan (1930-2020) est l’auteur d’une œuvre à la fois très singulière et riche d’affinités avec des voix anciennes et toujours vives, de Catulle à François Villon, de Maurice Scève et Louise Labé aux poètes de l’âge baroque. Autant dire que la langue de ce poète, d’une extraordinaire invention, rebrasse dans sa modernité toute une tradition lyrique, Grecs et Latins compris. Si le registre thématique de son œuvre se déploie pour une large part autour de l’amour et de la mort, c’est avec des accents neufs, un phrasé unique, des arabesques d’accords et de dissonances. Le « festoyant français » de ce poète explore le côté noir du lyrisme. N’ignorant rien de la mort charnelle, il glorifie l’éros qui lutte contre la mort par caresses et plaisirs. Car l’amour est pour Stéfan une vertu active, un instinct de vie désespéré, une ardeur indissociable des gestes qui l’accomplissent.

Sommaire et commande du n° d'Europe

 
 

Retour  

                                                                                                                                                                                                                                                                                

 

C’est ton visage que je cherche
Frère Benoît Dubigeon
Couverture livre  
14 €Parution : 5 avril 2023
 
« Le monde n'est pas partagé entre les bons et les mauvais. En moi vit cette double face du meilleur et du pire, ce pire qui peut me valoir d'aller un jour en prison, ce saint qui me fait être bon envers les méchants. Je n'en finirai jamais de découvrir qu'un autre que moi me révèle qui je suis. »Frère Benoît Dubigeon nous livre une méditation d'inspiration franciscaine où le Christ visite notre prison intérieure. Comme le chercheur d'or, il nous apprend la patience, la confiance et la découverte du seul bien précieux : la face lumineuse de Dieu et de chacun de nous.
Frère Benoît Dubigeon, franciscain, est prêtre en Essonne et aumônier à la Maison d'arrêt de Fleury-Mérogis depuis 2013. Il préside également la Fondation François d'Assise pour soutenir des microréalisations dans des pays pauvres. Il est également prédicateur au Jour du Seigneur sur France 2.   Quand Dieu visite notre prison intérieure
 
Instagram des éditions Artège          Twitter des éditions Artège          Page Facebook des éditions Artège          Voir le site des éditions Artège

Groupe Elidia, 9 Espace Méditerranée, Perpignan, France, 66000, France

Retour  

                                                                                                                                                                                                                                                                                

 

Retour  

                                                                                                                                                                                                                                                                                

 

Ce livre fera l'objet 
d'une prochaine émission
ici

Retour  

                                                                                                                                                                                                                                                                                

 

 Un poème d’Óscar Hahn (Chili) 
et 4 traductions - sur le site : Poesibao
Josiane Gourinchas traductrice des poètes en langue espagnole
 nous communique :
Vous qui aviez accueilli Óscar Hahn sur vos ondes, apprécierez 
 de le retrouver ce 24 février sur Poesibao avec un poème récent 
et inédit publié avec ses différentes traductions, pour commémorer 
la sinistre agression et le début de la guerre en Ukraine.
Faire entendre la voix et la langue des poètes
 pour résister et maintenir l'espoir...
Josiane Gourinchas.
Voir :
https://www.poesibao.fr/ukraine-un-poeme-doscar-hahn-chili-et-4-traductions/#more-1915

Retour  

                                                                                                                                                                                                                                                                                

 


 
 
 

À PARAÎTRE AU PREMIER SEMESTRE 2023

MARS — FRANÇOIS BODDAERTLA DOGARESSE FLÉTRIE (Venise, une affaire française), avec des dessins de Biago Pancino et des photographies de Bruno Grégoire

Ce livre amical (témoin d’un voyage commun) retrace certaines des relations entretenues au fil des siècles – depuis le croisé et mémorialiste Villehardouin jusqu’à nos jours – par les écrivains français avec la fameuse cité lacustre (vice-versa aussi bien) ; on y croise des figures célèbres ou surprenantes au fil d’anecdotes parfois cocasses...

Hors collection (format à l’italienne) – ISBN : 978-2-381460208     40 pages     14 €

MAI — BRUNO GRÉGOIRE & ANNE SEGALLE JARDIN ET LA CIBLE, avec des dessins de Pierre Balas

« C’est un livre dont le premier poème est venu en été il y a longtemps, avec du vin et du soleil – à toi, à moi, ce fut ainsi en jouant aux fléchettes dans le jardin –, rêve un peu fou d’une parade nuptiale. De la nuit aussi, pleine d’étoiles visibles ou invisibles. L’œuvre du temps, c’est peut-être d’avoir fait en sorte qu’aujourd’hui nous ne sachions plus, parfois, qui de l’un ou l’autre a écrit quoi. Aurions-nous mieux frôlé l’indivisible ? Puis la rencontre de Pierre Balas, pour qui l’art « est une bataille des sens, une bataille pour l’unité de l’être », va encore métamorphoser ce livre avec la même joie de faire ensemble. Laisser la trace de notre amour augmenté d’un lien dans l’affection et le bruit neufs, voilà tout. » A.S. et B.G.

Collection Le Carré des lombes – ISBN : 978-2-381460246     64 pages     14 €

MAI — LAURENT TAILHADE : MUFLES ET GROINS, choix et présentation de Pascal Boulage

Ce volume propose un choix de poèmes et de proses de Laurent Tailhade (1854-1919) caractéristique de la manière de cet auteur, l’un des plus polémiques de son temps dont le vers marie « l’argot des barrières ou de la Butte et le mot savant le plus rare, le calembour et la référence mythologique, la pompe et la grivoiserie... », selon Pascal Boulage. Ce choix est agrémenté d’un lexique de mots usuels (devenus rares) et de noms propres qui éclairent les propos souvent « invectifs » de cet auteur !

Collection Les Placets invectifs – ISBN : 978-2-381460253     76 pages     13 €

 
Pour toute souscription par courrier postal, merci de nous préciservos nom et prénom, votre adresse complète,ainsi que le détail de votre commande.Paiement par chèque ou modalité pour un virement bancaire sur simple retour de mail.
Tarif préférentiel pour toute souscription à l'ensemble des titres : 40 €.Merci de nous retourner votre commande accompagnée du règlement à :
OBSIDIANE – 18, chemin du camp gaulois / Château89500 Bussy-le-Reposcontact : f.boddaert@orange.frSociété des Éditions Obsidiane, SARL au capital de 20429,17 €,RCS Sens B332 526 623 APE 221 A
 
Facebook
 
Copyright © 2023 Editions Obsidiane, All rights reserved.notre adresse email :
Editions Obsidiane
18, chemin du camp gaulois / Château
Bussy-le-Repos 89500
France
 
Email Marketing Powered by Mailchimp

Retour

                                                                                                                                                                                                                                                                                

 

Patrice Maltaverne nous communique :

 

Vous trouverez ci-dessous des extraits du numéro 101 de Traction-Brabant désormais disponibles sur Dropbox,

et qui comprennent les poèmes ou textes courts de Georges Thiéry, Éric Savina, Lancelot Roumier et Didier Trumeau, ainsi que des chroniques de Florent Toniello et Victor Ozbolt.

 

- en version pdf : https://www.dropbox.com/s/x5ya48p27mfkq1z/Extraits%20T-B%20101%20avec%20illustrations.pdf?dl=0

 

- en version doc : https://www.dropbox.com/scl/fi/3c1i922gp1oxi90hh2xe6/Extraits-T-B-101-avec-illustrations.doc?dl=0&rlkey=rwp4iyu2tcsazptd7kopnqzo0

 

Si les liens ne fonctionnent pas directement, vous pouvez les copier-coller.

 

Vous trouverez également ci-dessous, quatre liens qui vous permettront d'aller faire un tour sur les deux blogs des Editions Le Citron Gare et de Traction-brabant, ainsi que sur les deux blogs de mes chroniques poétiques :

 

http://traction-brabant.blogspot.fr/

http://lecitrongareeditions.blogspot.fr/

http://poesiechroniquetamalle.blogspot.fr/

http://cestvousparcequecestbien.blogspot.fr/ 

Retour

                                                                                                                                                                                                                                                                                

 

Retour

                                                                                                                                                                                                                                                                                

 

Ecoutez un enregistrement de fragments 

des Carnets du lent chemin  

de Joël Vernet

sur une de nos radio consœurs 

Voix Melées à Bourg en Bresse 

où il sera invité en mars. 

L’accompagnement musical est de Marin Marais.

 

https://www.radio-b.fr/uploads/emissions/118/podcasts/19564/2023-02-16_118_ca_manque_pas_de_poesie.mp3

 

Retour

                                                                                                                                                                                                                                                                                

 


 
 

LA LETTRE DE REVU

Chères lectrices, chers lecteurs,C'est incontestablement l'événement le plus important de 2023 : REVU n°10 vient de paraître !Cette année, en résonance avec les transformations à l'oeuvre dans notre environnement, nous avons choisi de nous intéresser au paysage.L'Autre paysage.Dans ce numéro, augmenté de 50 pages supplémentaires et d'un cahier en couleur, vous découvrez des textes poétiques et des illustrations inédites. 
 
REVU n°10 / LA PARUTION

Dans le cadre du numéro 10 de REVU,la rédaction est partie en quête de "L'autre paysageIntime -           Sauvage -                           Vernaculaire -                                                 Humain -Vous pouvez nous retrouver le mercredi 22 février à la librairie L'Autre Rive à Nancy (54)à 18h30,19 rue du Pont Mouja.La présentation de ce numéro sera ponctuée de quelques lecturespar la compagnie Trois Pattes A Un Canard et suivi d'un moment convivial. 

 
 
 
Surveillez votre boîte mail !!!Nous serons bientôt en live àMetz - Strasbourg - Le Havre - Besançon - Dublin - Istanbul - Épinalet...Laxou

ContactNous retrouver sur www.associationrevu.com

Adresse du siège : Association REVU6bis rue Aristide Briand 54520 LAXOU

Contact courriel : revularevue@gmail.com

Facebook
Website
Instagram
Email
Twitter
 
Copyright © *2021* *Association Revu*, Tous droits réservés.Notre adresse mail :revularevue@gmail.comNotre site internet : www.associationrevu.com 
 
This email was sent to saintpaul.christian@free.fr why did I get this?    unsubscribe from this list    update subscription preferences Association Revu · 59 rue Voltaire · Laxou 54520 · France Email Marketing Powered by Mailchimp

Retour


Cathy Garcia Canalès 

publie 

 "Le livre des sensations"

12 €+ 3 € de frais de port par chèque ou virement

à adresser à Cathy Garcia Canalès

Létou  - 46330 Saint Cirq-Lapopie

Voir :

http://cathygarcia.hautetfort.com/archive/2023/02/03/avis-de-parution-le-livre-des-sensations-6426271.html

 

couv

 

Tout : http://cathygarcia.hautetfort.com/

Art : https://gribouglyphesdecathygarcia.wordpress.com/

http://materiossagesartnaturel.hautetfort.com/

http://ledecompresseuratelierpictopoetiquedecathygarcia.hautetfort.com/

Conseil littéraire & aide à l’écriture : http://cathygarciacanalesconseil.hautetfort.com/

Association : http://associationeditionsnouveauxdelits.hautetfort.com/

Photo : http://imagesducausse.hautetfort.com/

Retour


Le poète Alain Helissen nous communique :
Permettez-moi de vous présenter "Collé-serré", un livre d'artiste particulièrement
dense, offrant 60 pages de collages et textes de ma composition.
 

Collé-serré

 

" Collé-serré" c'est probablement le titre qui pourrait s'appliquer à tous mes ouvrages où apparaissent des collages. Ici j'ai voulu marquer au plus près ce travail de collagiste qui s'effectue dans la proximité immédiate des images posées sur ma table de travail et parmi lesquelles je pioche subjectivement pour réaliser de nouvelles figures. Ce carnet particulièrement dense, à l'état "vierge", est à l'origine une édition du "Centre  Pompidou-Metz". Elle accompagnait une exposition consacrée à Etel Adnan, en 2022. La couverture reproduit un leporello d'Etel Adnan, réalisé en 1970. Fort de 60 pages, le carnet propose 29 collages et autant de textes.

Format : 13,5 x 20,5 cm; 

papier blanc

Exemplaire unique, numéroté 1/1, signé par l'auteur.

Il est proposé à la vente au prix de 100€, port offert.

(Possibilité de régler en 2 mensualités de 50€.)

réservation préalable: alain.helissen@live.fr

D'autres photos d'extraits peuvent vous être envoyés sur simple demande.

 

Retour


Le Belvédère  n° 68 
de janvier-mars 2023 est paru
Le lire

Retour

Éric Dubois est né en 1966 à Paris. Auteur de plusieurs ouvrages de poésie et récits aux éditions Le Manuscrit, Encres Vives, Hélices, L'Harmattan, Publie.net, Unicité, Le Lys Bleu.

Responsable de la revue de poésie en ligne « Le Capital des Mots » (2007-2020) et de l’association éponyme qui est aussi maison d’édition (2015).

Responsable de la revue de poésie en ligne « Poésie Mag » (2020). Blogueur : « Les tribulations d’Éric Dubois » (2009-2020).

Il est aussi l’auteur d’un récit autobiographique « L’homme qui entendait des voix » paru en 2019 aux éditions Unicité et d’un roman « Lunatic » aux éditions Le Lys Bleu en 2021.

Sa dernière émission sur Radio Occitania est toujours accessible sur ce site à "Pour écouter les émissions" , mardi 5 avril 2022.

Il publie "Paris est une histoire d'amour suivi de Le complexe de l'écrivain" aux éditions Unicité

Voir : https://www.editions-unicite.fr/auteurs/DUBOIS-Eric/paris-est-une-histoire-d-amour/index.php

Ce livre fera l'objet d'une prochaine émission.

Retour


Retour


Ce recueil est l’expression des perceptions de l'auteur 

avec sa vision du monde, ses espérances et ses interrogations 

https://www.lysbleueditions.com/produit/entre-paroles-et-linfini/ 

Retour


Retour


Le poète espagnol Juan Gil-Albert (1904 - 1994) publié en bilingue espagnol-français par des éditions audoises:
Lire le communiqué du traducteur éditeur Pierre Thiolliere :
J'ai le plaisir de vous faire part de la parution du deuxième volume de l'anthologie poétique bilingue de Juan Gil-Albert Les Rêveries, ISBN 978-2-9563996-5-0, 206 pages, 20€. J'ai réalisé la traduction des poèmes ainsi que l'étude introductive. À commander à votre libraire ou directement aux Éditions du Chat-Lézard, Garrigues, 11170 Cenne Monestiés, thiollierep@wanadoo.fr, tel 06 98 91 71 20.
Le premier tome est toujours disponible : Mystérieuse présence, ISBN 978-2-9563996-4-3, 210 pages, 20€.
Les Rêveries présente des poèmes extraits de Las ilusiones, El convaleciente et Los oráculos, trois séries écrites durant l'exil du poète au Mexique et en Argentine et publiées en 1944. Voici un extrait du premier poème traduit, “Hymne au loisir”:
 
Coule, ô temps, ton chant mélodieux
avec tes brèves épines sur les doigts,
et toi, mélancolie, et toi, tristesse,
comme de sombres oiseaux qui dans leurs trilles
parlent de Dieu, coulez depuis l’épaisseur,
tandis qu’ici dans mon corps le jeune homme dort
sa nuit puissante ; que s’écoule alors
la forêt interdite qui le berce
et que le vent rende visible la pureté
de mes instincts déjà maîtres du monde.
 
L'anthologie est précédée d'une étude intitulée "Nature, femme et mythes dans la vision poétique de Gil-Albert".
La photo de couverture représente la légende de l'enlèvement de Ganymède par Zeus sous la forme d'un aigle. C'est un thème de prédilection du poète homosexuel Juan Gil-Albert.

Retour


Les infos du Plateau des Lacs

Le site d'informations locales le plus lu

de la Communauté de Communes des Monts de Lacaune

et de la Montagne du Haut-Languedoc ?

Retour

Francis Dannemark, Werner Lambersy, Jacques Crickillon,
 Michel Host, Julos Beaucarne et tant d’autres,
qui depuis des décennies nourrissaient nos lectures de poèmes
 ou autres créations littéraires nous ont quitté ces dernières années,
 souvent avec une discrétion confondante. 
Le site  : https://www.liberamicorum.net/   
leur rend l'hommage nécessaire à leur génie.
L'émission "Les poètes" reviendra sur les œuvres
 de ces artistes dont nous avons rendu compte de leur travail 
et dont certains ont participé aux émissions comme
 notre ami Michel Host 
auquel la poète Margo Ohayon 
familière de l'écrivain avec lequel elle avait publié un livre commun,
 a consacré un poème que vous pouvez lire sur le lien :
 https://www.liberamicorum.net/disparus/michel-host

Retour


Voir le  Bulletin de Noël 2022  des 
éditions Jas sauvages

Retour


otre ami Julien Blaine nous informe de sa dernière publication.
Ce livre fera l'objet d'une prochaine émission "Les Poètes".
"je ne sais toujours pas
(comme boucoup de mes travaux récents)
s! c’est une « fantaisie » ou un travail « sérieux »

Admirable, le passage de la roue de la fortune à l’étoile ! Magnifique le duo du bateleur et du mat ! Odieuses les jumelles : la papesse et l’impératrice ! Mystérieuses dans leur union : la justice et la force. Tous ces valets à leur service. Le bon lecteur saura choisir la lame qu’il devrait servir. 

Et, Il m’a fallu plus de 60 ans pour fabriquer ce déchet ! 

Et ainsi Apparut l’Arcane 23 (ce livre vous dévoilera ce mystère !=?) "

Julien BLAINE

Retour