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Miroir et contre miroirs
 
Au centre,
l'oeuvre d'un auteur classique ou contemporain
Autour,
les textes critiques ou fictionnels qu'elle inspire
 

 
Parus, l'été de 2014
Lettre au lecteur 
Une âme juive
Méditations autour d’Eaux dérobées de Daniel Cohen

 
Ces méditations autour d’Eaux dérobées déploient une écriture en dialogue avec le livre de Daniel Cohen et un verset biblique des Proverbes de Salomon. Où il est question d’une parole étrange de la Folie. Et dans cette difficulté d’écrire où nous croisons la folie d’Oreste et celle de David, nous rencontrons une âme juive.
L’âme n’est pas, comme dans la tradition platonicienne, une âme séparée du corps et qui aspire dans la mort à devenir esprit contemplatif. Une âme philosophique étrangère aux lettres. Mais ici, une âme qui s’écrit. Écriture d’une âme juive. Génitif objectif et subjectif.

 
Monique Lise Cohen a publié aux Éditions Orizons : Récit des jours et veille du livre, coll. « Philosophie, la main d’Athéna », 2008 ; Le parchemin du désir, coll. « Littératures », 2009 ; Emmanuel Lévinas et Henri Meschonnic. Résonances prophétiques, coll. « Philosophie, la main d’Athéna », 2011 ; Etty Hillesum, une lecture juive, coll. « Profils d’un classique », 2013.
 
ISBN : 978-2-336-29860-3                                                 13 €
136 pages, couverture à rabats 
 
 
 

 
 
 
Lettre au lecteur 
80 GY
 
Rayonnements de Daniel Cohen

 
En radiothérapie, les radiations se mesurent en gray (Gy). 80 GY est la plus haute dose de rayonnement ionisant dans les thérapies anticancéreuses préconisées contre certaines tumeurs.
Dans ce beau texte, qui ressortit tantôt au document, tantôt à la fiction, Éric Colombo, touché par l’épreuve qu’a traversée son ami, l’écrivain et éditeur Daniel Cohen, décide d’écrire sur lui. Voici un homme acculé à tenir envers et contre l’autre en ses chairs. Se battre tous azimuts pour les livres — ceux de ses auteurs, les siens, pour telle idée qu’il se fait du monde, au cœur duquel la littérature serait sa semence et sa fève. De hautes énergies vont l’arracher au péril d’une dissémination tumorale.
Sur le mode de la fugue, ce texte nous offre les multiples voix d’un homme. Un inoubliable portrait émerge de la maladie et des passions du livre. Pour fixer la figure inspiratrice, Éric Colombo, tire de son tréfonds ce qu’il fallait de simplicité et d’élégance — son récit passe à l’universel.
 
Éric Colombo, prix Lion’s Club du premier roman, avec La Métamorphose des Ailes (2011), prépare avec Daniel Cohen, un opus grand format, tout en couleurs — une méditation illustrée sur l’art et la littérature : La bibliothèque d’un écrivain et ses magies. Ellis A. Ware, le vagabond universel.
 
ISBN : 978-2-336-29863-4                                                 14 €
144 pages
 
 
 
 

 
 
 
Lettre au lecteur 
Daniel Cohen - L'Ecriture et la Vie
 
Françoise Maffre Castellani consacre à Eaux dérobées, traversée de la Vie, de l’Histoire, de la Littérature, un livre : une part de sa propre traversée en somme.
Traversée de la vie par un homme fait de violents contrastes. Sa vie fut rude, mais il a su rester simple et fraternel.
On s’étonnera cependant de l’histoire, à trois personnages principaux qu’il raconte : sa mère, Blanche des Oublies, la Shoah. Par-dessus tout, Daniel Cohen est un auteur que l’on découvre : un écrivain exceptionnel, à la phrase d’une rare beauté, pour qui la littérature, l’histoire et la vie sont indissociables, car la littérature — les livres — répète-t-il, sont le monde, donnent accès à la connaissance du monde, permettent de se situer, le moins mal possible, au milieu de nos semblables et des animaux qui nous ressemblent et des choses elles-mêmes. Tout relevant évidemment du soin que nous devons apporter à ce qui est : protection des êtres et des choses que cette vigilance exige.
Si une morale devait être tirée d’Eaux dérobées et de Blanche des Oublies, ce serait celle qui vient d’être énoncée en termes de protection. Elle court tout au long des livres de Daniel Cohen.
 
Françoise Maffre Castellani est agrégée de lettres modernes et licenciée en théologie. Elle a enseigné à l’Éducation nationale. Retraitée depuis une vingtaine d’années, elle écrit. Elle a publié : Femmes déportées. Histoires de Résilience, Éditions Des Femmes, Antoinette Fouque, 2006 ; Charlotte Delbo, Entre Résistance, Poésie et Théâtre, une vie accomplie, Éditions du Cygne, 2010 ; Edith Stein, Le Livre aux sept sceaux, Éditions Orizons, 2011 ; Marta Hillers, Un Scandale, Éditions Orizons, 2014.
 
ISBN : 978-2-336-29863-4                                                 14 €
144 pages
 
 
 
 

 
 
 
En préparation pour la fin de l'automne 2014
 
Lire

 
 Lire, lorsqu’il fut enfant, avait été, pour l’auteur, comme un lien et un lieu quasiment lunaires. Né dans un foyer pauvre, le livre, sacralisé par son absence, deviendra l’univers qu’il fallait conquérir. Plus tard, l’adolescent côtoya les grands créateurs du monde, qu’il était possible de cueillir sur les branches du Livre de Poche, alors en pleine expansion.
Aussi le livre devint-il autre chose qu’une courroie de transmission : il fut un prêtre, un prince, un père. Éducateur et témoin de sa liberté. Parfois une simple marchandise aliénante aux jours de misère, lorsque les huissiers avaient fait main basse sur sa bibliothèque de douze mille volumes. Un dieu lumineux, aimé avec d’autant plus de violence qu’on l’avait humilié et abattu.
D’une cime l’autre, le livre fut pierre, silence, au temps de la maladie : moins l’ennemi que l’étranger, celui qu’on interrogerait, sur le mode d’Hölderlin : «pourquoi des poètes en temps détresse ?»
Il ne s’agit ni d’un essai, ni d’une pratique du lire, mais une histoire personnelle. Lectures portées par un objet légendaire, le fameux hexagone de la bibliothèque babélienne, chère à Borges. Une aiguille a traversé les chairs, les a consolées et parfois abandonnées.
Le livre a été le père chu mais aussi le prince de lumières et de cendres.

Écrivain remarqué à qui on a consacré plus de six livres, des études nombreuses, un film, Daniel Cohen est l’auteur d’Eaux dérobées, 2010, de Blanche des Oublies ― illustré par Ellis A. Ware, 2012. Il a fondé trois maisons d’édition. 

 

ISBN : 978-2-336-29878-8                                      25 €
400 pages
Daniel Cohen, film
 
 
  
 
CES LIVRES FERONT L'OBJET D'UNE ÉMISSION EN DÉCEMBRE 2014

 

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L'intellectuel et penseur de l'Art brésilien,
ancien président de la Bibliothèque nationale du Brésil
(Fundação Biblioteca Nacional)

 
 Affonso Romano de Sant’Anna

 
évoque longuement Marcel Duchamp dans son livre

 
L'énigme vide
 
Pour rappel : Marcel Duchamp. La peinture, même
Exposition au Centre Pompidou - Paris,
 24 septembre 2014 - 5 janvier 2015
de 11h00 à 21h00 Galerie 2 
 
 
 

 
 L’énigme vide
Impasses de l’art et de la critique
 

 
N’est-il pas indispensable de procéder à une réévaluation de ce que l’on nomme, aujourd’hui, l’« Art » ; de ce que l’on a appelé la « post-modernité » ; et de ces pensées obnubilantes qui ont occupé le devant de la scène critique depuis un demi-siècle ?
Sous le titre, ironiquement emprunté à Marcel Duchamp, L’Énigme vide, le présent ouvrage — dans le cadre d’une ambitieuse lecture transdisciplinaire — fait s’entrecroiser philosophie, sociologie, anthropologie ou psychanalyse, mais encore économie, marketing ou politique, pour proposer une nouvelle vision de ce « produit » ou « commodity » qui se présente à nous comme « art contemporain ».
Questionnant les essais consacrés d’Octavio Paz, de Roland Barthes, de Jacques Derrida ou de Jean Clair, le défi consiste ici à transgresser les certitudes de l’incertain, la philosophie des oxymores paralysants, l’impossibilité du dire inachevé… qui promurent tant d’œuvres insignifiantes et commirent tant de « divagations » critiques à leur endroit.
 
Professeur des universités, Affonso Romano de Sant’Anna a enseigné dans diverses universités fédérales brésiliennes (Minas Geraes, Rio de Janeiro) ou étrangères (aux États-Unis, en Allemagne et en France). Il a exercé la prestigieuse fonction de Président de la Bibliothèque Nationale du Brésil.
Mais c’est surtout son œuvre d’essayiste et de poète qui le consacre comme l’un des principaux écrivains du Brésil contemporain. Depuis les mouvements d’« avant-garde » auxquels il a participé dans les années 60 jusqu’à nos jours, plus de 50 livres publiés attestent de la fertilité comme de l’originalité de sa critique et de sa création.

 


ISBN 978-2-296-08878-8                                   25 €
 

 
 
 
L'Amérique latine chez Orizons

 
L’Île errante, nouvelles cubaines, traduites par Liliane Hasson
Reinaldo Arenas en toutes lettres, sous la direction de Audrey Aubou  
Le tonnerre entre les feuilles, d'Augusto Roa Bastos
Clara, de Luisa Valenzuela
 
Affonso Romano de Sant’Anna est publié dans la collection 

 

 
 
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Dans la collection Littératures,
deux romanciers à découvrir ou à redécouvrir
 
 
L'univers dense, mystérieux, poétique de

 
  Gérard Laplace 
qui se situe, par le style et la fascination de la pierre,
dans l'héritage de Roger Caillois
La façon des Insulaires

 
François est géographe, « géographe imaginaire » s’amusent ses pairs... Peut-être parce que sa géographie est romanesque, qu’il inspire de curieuses thèses à ses étudiants...
Voyageur, il a deux complices avec lesquels il s’aventure hors des sentiers battus. Mais le jour où François fait l’acquisition de la maison de caractère d’un ancien ingénieur des mines au plus profond du pays du kaolin et de l’uranium, ses horizons vont se bouleverser.
La façon des Insulaires peut se lire comme un récit de voyage, un roman de formation, un manuel de toponymie initiatique, une réflexion déroutée sur la vocation du géographe, ou se parcourir comme la chasse gardée d’un rêveur onomaturge.
 
Gérard Laplace vit entre Berry et Creuse. Il enseigne à l’École des Beaux-Arts de Châteauroux. Sa démarche artistique s’oriente vers l’écriture et les arts visuels. Il est l’auteur de nombreux écrits sur l’art, de miscellanées, petits essais. La façon des Insulaires est son deuxième roman.
 

ISBN 978-2-336-29856-6                                   26 €
 

 
 
 
Créateur de proses stimulantes
 
 
 Laurent Peireire 
 
nous offre de son écriture tendue
 
Ostentation
la peinture d'un monde équivoque

 
Ce livre sur sa vie de star du cinéma pornographique, sa vie dissolue de prostituée de luxe, sur sa consécration du moment, à Pigalle, dans des shows érotiques d’une audace certes contestable mais inégalée, Évie fera comme si elle l’avait écrit elle-même.
Mais en réalité ce texte, c’est lui, Vallorde, qui l’écrira. Pianiste dans différents cabarets de Paris, il est déjà l’auteur de quelques pages sulfureuses et lui propose de relever le défi. Celui d’un livre à la hauteur de l’incroyable scandale qu’elle incarne, sur son expérience de la jouissance, sur ses orgasmes réels ou simulés pendant les tournages, avec ses clients, ses amants. Qui n’occulterait rien de l’infamie avérée ou fantasmée, liée à l’exhibition, à la prostitution, à la pornographie.
Piégée par leur amour, Évie pourrait cependant sous-estimer la force d’un tel texte, avant d’être confrontée au risque que soit publié pour finir, livré aux yeux de tous, ce qui s’était confié d’abord dans le secret.
 
Laurent Peireire, né à Paris en 1960, a écrit en 2005 un premier roman, Le Journal de Kikuko, édité par Champ Vallon, sélectionné par le Festival de Chambéry, puis, en 2011, un ouvrage de fiction, Scènes Privées, publié par Orizons.

 
  

ISBN 978-2-336-29858-0                                   30 €
 

 
 
 
 
D'autres univers littéraires chez Orizons

 

 

De nos auteurs, voyez La pierre à boire et Scènes privées
 

 
 
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Cardinales
Une collection-phare consacrée aux plus grands textes, de l'Antiquité à la fin du XIXe siècle
 

 
A paraître à la fin de l'automne 2014
L'édition française la plus ample, qui ait été donnée, à ce jour, de ce grand chef-d'oeuvre
 
Le Mahābhārata, tomes III  et IV
 

 
Tome III
 Le Livre de la Virita
Le Livre des Préparatifs
Le Livre de Bhisma, dont le Bhagavad Gita
Tome IV
La mort d'Abhimanyu
 
 
Textes traduits
du sanskrit, par Gilles Schaufelberger et Guy Vincent
 
Le Mahābhārata est une épopée en sanskrit composée entre les IVe siècle précédant et IVe siècle suivant la naissance du Christ.
Elle comporte environ 200 000 vers. Son influence a été considérable et sa diffusion a été prépondérante dans tout le sud-est asiatique. Elle demeure le texte fondateur de la culture indienne. Elle narre un conflit entre deux branches d’une même famille : celui-ci touche les royaumes avoisinants au moment où la culture et l’histoire marquent la fin d’une Ère. Une multitude de récits l’enrichit : ces derniers composent un ensemble vaste et nuancé du genre humain, au carrefour du généalogique, du mythique, du fabuleux, du sapiential, du spéculatif ; on y voit donc poindre et s’élargir un immense fleuve, comme un Gange dont les méandres draineraient des concepts subtils et des images somptueuses, parmi les plus belles de la littérature universelle.

Gilles Schaufelberger, ingénieur de l’École polytechnique de Zurich, et Guy Vincent, docteur-ès-lettres, se sont attelés à ce travail de traduction, depuis plus de trois décennies.
 
ISBN : 978-2-336-29874-0                                                 40 €
500 pages environ, sortie prévue : décembre 2014
 
ISBN : 978-2-336-29875-7                                                 40 €
500 pages environ, sortie prévue : décembre 2014
 
 
 

 
 
Sont en préparation pour l'automne 2014
 
AFRIQUE
 
Le Preux et le Sage, L’Épopée du Cayor et autres textes wolof.
Transcription et traduction du wolof par Mamoussé Diagne.
Présentation de Lilyan Kesteloot.

 
ISBN : 978-2-296-08881-8  
EUROPE
 
Hymnen an die Nacht (Hymnes à la nuit) ;  Geistliche Lieder (Chants spirituels),
de Novalis, édités, traduits et présentés par Gianfranco Stroppini de Focara
 
ISBN : 978-2-336-30020-7
 
 

 
Ont été publiés en 2013-2014
La Vita Nuova

 
 
Un large panorama de la poésie d’amour dans l’Occident romanisé précède la traduction de la première œuvre de Dante Alighieri et l’insère ainsi dans une perspective culturelle qui en détermine les différents aspects. L’analyse de cet amour juvénile veut assigner, à chacun des protagonistes sa nature et sa fonction. Béatrice déchoit de son élévation sublime au rang d’intermédiaire humain ordinaire. La trilogie Amour-Dante-Béatrice n’est pas la Sainte Trinité. Mais l’œuvre, dans sa quotidienneté de l’éternel humain, nous entraîne et nous séduit.
De Dante, l’homme capital de l’Occident médiéval, voici, chez Orizons, après La Divine comédie, dans la traduction de Claude Dandréa, parue au printemps de 2013, La Vita Nuova, dans l’édition de Gianfranco Stroppini de Focara.

 
LE TRADUCTEUR :
Gianfranco Stroppini de Focara, philologue et romancier, a consacré l’essentiel de son activité intellectuelle à l’étude de l’Amour dans la littérature occidentale, notamment chez les poètes d’Amour augustéens. Il est agrégé et docteur ès Lettres.  

 
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ISBN : 978-2-336-29831-3                                      11 €
114 pages
 

 
 
La Divine Comédie ou Le Poème sacré

 
Dante Alighieri (1265-1321) domine de sa stature exceptionnelle toute la littérature italienne de son époque et des siècles suivants. Son œuvre majeure, Le Poème sacré (traditionnellement appelée Divine Comédie) est une immense fresque de plus de 14 000 vers en terza rima, somme à la fois poétique, politique et spirituelle qui mène le lecteur à travers les royaumes d'outre-tombe — Enfer, Purgatoire, Paradis —  jusqu'à la vision ultime de Dieu. Guidé par Virgile, puis par Béatrice, la femme qu'il aime depuis l'enfance, le poète, parvenu « au milieu du chemin de la vie », nous fait partager sa quête du sens en évoquant tout un monde aux personnages inoubliables — Francesca da Rimini, Farinata degli Uberti, Ugolin, Manfred et tant d'autres, réels ou légendaires. Leurs portraits, terribles ou émouvants, jalonnent cet itinéraire qui puise à toutes les connaissances d'une époque très proche de la nôtre par sa violence et ses nombreux bouleversements.

 
LE TRADUCTEUR :
Après une longue carrière d'enseignant, le traducteur, Claude Dandréa se consacre à la traduction d'œuvres poétiques anglaises et italiennes (Marlowe, Héro et Léandre, Orphée/La Différence, Paris, 1989 ; Keats, Sur l'aile du phénix, J. Corti, Paris, 1996 ; Byron, Le Prisonnier de Chillon et autres poèmes, Sulliver, Arles, 1998 ; Tennyson, In memoriam, Zurfluh, Paris 2008 ; Carducci, Trente-cinq poèmes, Zurfluh, Paris, 2008 ; Shakespeare, 25 sonnets, Éditions de la nuit, Arles, 2009 ).
 
 
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ISBN : 978-2-296-08862-7                                      30 €
500 pages
 
 
 
Les Infortunes de la vertu
 

 
Parmi les personnages de Sade, l’un des plus à même d’incarner l’homme dans ce qu’il a de plus fragile, et surtout de plus ambivalent, demeure Justine. Tant, et si bien, que trois Justine ont vu le jour sous sa plume.
L’opus présenté ici, Les Infortunes de la vertu, est le premier volet de cette trilogie. La réédition de ce texte se doit à l’étude qui vient apporter un éclairage nouveau sur les questions de pouvoir et de sexualité si chères à Sade. Nous découvrons alors que derrière les apparats de la vertu se dessine une héroïne pour qui la victimisation n’est pas un vain rôle. Grâce à Justine, l’auteur invite le lecteur à repenser les termes de vice et de vertu, et ouvre de nouveaux horizons aux prisonniers d’un siècle jugé corrompu.
Une corruption que Sade semble avoir en partage avec nombre de ses personnages. Mal-aimé, décrié, adulé, les qualificatifs ne manquent pas pour parler du marquis de Sade. Cependant, c’est souvent par méconnaissance que l’on évoque l’auteur et son oeuvre. En effet, derrière l’érotisme dont le rôle premier est avant tout la dénonciation des travers humains, une autre littérature sadienne existe, et mérite de sortir de l’ombre. Car, il n’y a pas de sexualité incréative pour Sade.

 
Donatien Alphonse François de Sade est né le 2 juin 1740 et mort le 2 décembre 1814. Son œuvre, méprisée au XIXe siècle, a été réhabilitée au XXe. Jean-Jacques Pauvert, surtout, l’a tirée de l’Enfer où elle gisait depuis un siècle-et-demi. La Bibliothèque de la Pléiade l’a inscrite à son catalogue en 1990.
 
Justine Legrand a assuré l’édition de ce volume. Docteure ès Lettres, Professeure de Langue et Littérature Françaises, elle est est l’auteure de plusieurs textes sur André Gide, dont André Gide : de la perversion au genre sexuel (Éditions Orizons, 2012), et sur les études de genre.
 
 
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ISBN : 978-2-336-29827-6                                      19 €
194 pages
 
 

 
 
William Shakespeare

 
Œuvres, tome I
LA TEMPÊTE — LE VIOL DE LUCRÈCE — MACBETH — LES DEUX NOBLES COUSINS

 
 
Après avoir traduit de Shakespeare, Le marchand de Venise, (Aubier-Montaigne, 1980), Antoine et Cléopâtre, Le Roi Lear, Peines d’amour perdue chez Phébus en 1992, les Sonnets, la même année, voici deux volumes d’un créateur génial servi par un homme de théâtre considérable, Jean Gillibert.
Le même souci de la réalité théâtrale de William Shakespeare — et non la seule «dramaturgie» de ses pièces — a guidé Gillibert et l’a obligé. Que l’anglais soit la plus latine des langues saxonnes, au nom secret de cette ambiguïté, a su servir ce tragique d’un réel poétique et lyrique étonnant.
Des criminels, des « relégués » du social, des
«fous», leur société mise en acte n’est pas
«Renaissante» mais orientée par une nostalgie confiante bien qu’abusée, d’un monde médiéval — en cela Les Deux Nobles cousins est poétiquement significatif. Royauté, Dieu, Jugement dernier pèsent sur ce présent tragique, revivifié par une réalité de verbe et d’âme, avec une force irrésistible d’amour et de malheur.
Shakespeare sait construire le public !

 
Jean Gillibert nous offre un travail magistral articulé dans deux volumes. Il a publié, aux éditions Orizons, plusieurs volumes : À demi-barbares, Exils, Nunuche, suivi de Les Pompes néantes, en 2011 ; De la chair et des cendres et À coups de théâtre, en 2012.
 
  
 
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ISBN : 978-2-296-08870-2                                      30 €
384 pages
 
 
Œuvres, tome II
LA VIE DE TIMON D’ATHÈNES — HAMLET
 
ISBN : 978-2-296-08871-9                                     25 €
280 pages
 
 
 
 
 
Les autre titres de la collection 2008-2013
 
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La main d'Athéna / Philosophie
 
Une collection consacrée à la pensée
La sagesse est vision de l'invisible

 
Déjà parus ces derniers mois
 
A l'Orient de Michel Henry
de Roland Vaschalde 
 

 
Ce recueil témoigne d’un double ancrage : dans la phénoménologie de la vie de Michel Henry et dans la tradition zen. En confrontant ces deux pensées d’apparence si éloignées, nous espérons montrer la fécondité d’une mise en relation de ce que nous considérons comme deux approches philosophiques radicales de la réalité humaine sise dans la vie qui la porte et constitue son origine absolue.
Au sein d’une tradition universitaire occidentale repliée sur sa propre histoire, nous lisons chez Michel Henry les catégories capables d’établir ― comme on a pu le dire à propos de Maître Eckhart ― une possible lecture croisée entre deux formes d’exploration rigoureuses de la subjectivité qui partagent la même défiance des structures de la mondanité. Cet ensemble est complété par un examen particulier des thèmes du souffrir et de celui du langage qui est cœur de toute réflexion philosophique soucieuse de sa propre condition.
 
Conservateur-en-chef des bibliothèques, Roland Vaschalde est un ancien élève et ami de Michel Henry. Il a réalisé avec lui plusieurs entretiens et lui a consacré de nombreux articles et travaux de traduction ou d’édition.


ISBN 978-2-336-29872-6                                   13 €
 

 
 
Une logique de la folie. Reprise de Gilles Deleuze
de Bernard Forthomme

 
Si Deleuze a contribué à mieux nous faire entendre la puissance affirmative du désir et la portée métaphysique des hallucinations et des délires, il n’a fait, dans une certaine mesure, que prolonger le sens de la fêlure dans le roman naturaliste et son idéologie du fatum social ou héréditaire.
Il s’agit surtout d’une logique de la folie qui excède la question du langage et des choses ; non seulement par le recours à la colère nomade ou à la production de l’image configurant le désir fini mais illimité comme la surface d’une sphère, mais par une authentique tentative d’apprécier la portée proprement métaphysique des hallucinations et des formes du délire, sans jamais vouloir quitter le plan d’immanence.
Le présent essai s’efforce de prolonger une intuition restée en friche : la prise au sérieux de la dimension « théologique » des délires dont la catégorie psychiatrique obsolète des « délires mystiques » est une occultation au lieu d’être l’explication, le dépliement qu’elle aurait pu suggérer.

 
Bernard Forthomme, franciscain, enseigne aux Facultés Jésuites de Paris (Centre Sèvres). Parmi ses derniers ouvrages, retenons Les aventures de la volonté perverse (Bruxelles, Lessius, 2010), La théologie de l’aventure.


ISBN : 978-2-336-29865-8                                                  
28 €
                                          
 

 
 
Le Vin éternel. Sur Ibn Fâri  
de Jad Hatem

 
Les soufis connaissent des états d’extase qu’ils comparent volontiers à l’ivresse. Pour le plus poète d’entre eux, Ibn al-Fâriḍ, le symbole prend une ampleur inégalée puisqu’il fait du breuvage même une réalité divine et complexe à la fois : « Nous avons bu en mémoire de l’Aimé un vin qui nous enivra avant que fût créée la vigne ». Tel est le premier vers de l’ode qu’il a consacrée au vin éternel et qui fait l’objet du présent ouvrage.
L’auteur a dû, dans l’effort d’une interprétation originale, à la fois doctrinale et philosophique, recourir à l’ensemble de l’œuvre du poète mystique et particulièrement à l’immense poème surnommé la grande Tâ’iyya.
 
 Jad Hatem, professeur de philosophie et de mystique comparée à l’Université Saint-Joseph, a notamment publié, chez Orizons, un ouvrage sur Qohélet : Un bruit d’avoir été ; chez Hermann : Qui est la vérité ? ; aux Éditions du Cygne : L’Amour pur hyperbolique en mystique musulmane ; chez L’Harmattan : Majnoun Laylâ et la mystique de l’amour. 

 

ISBN : 978-2-336-29877-1                                      13 €
 
 

 
 
Un bruit d'avoir été. Sur Qohélet
de Jad Hatem

 
Un bruit d’avoir été, tel est l’homme, non pas après qu’il a disparu, mais dans sa condition présente dès lors que le maître de sagesse prononce sur toutes les têtes que tout est vanité et que rien de nouveau n’apparaît sous le soleil. De tous les livres de la Bible, Qohélet est le seul qui puisse prétendre à un plein statut philosophique. Outre que le rôle de Dieu y est à la fois minimisé et dénationalisé (Qohélet qui ne voit pas la Providence à l’œuvre dans le monde, ne reconnaît pas de peuple élu, ni même de peuple en général, à qui promesse serait faite et avec qui alliance pourrait être conclue), le champ est libéré pour une théorie existentielle de l’être vain.
L’essai est suivi de la traduction de l’Ecclésiaste due à Ernest Renan.


ISBN : 978-2-336-29850-4                                      12 €
 
 
 

 
 
Heidegger ou la détresse du monde
de Laurent Millischer
 

 
Heidegger est le penseur de la détresse, parce qu’il est à la fois le philosophe de la technique et de la science modernes, et l’interprète de l’architecture onto-théologique de la métaphysique. Penser la jointure actuelle de la détresse, de la technique et de la métaphysique comme infrastructure de notre monde est ce que tâche d’engager cet essai, via le concept de système tel qu’il fut construit à partir de Kant et de l’idéalisme allemand, puis épuré, renversé et déployé par la science contemporaine unifiée en théorie générale des systèmes. Nos temps de détresse technique, réduisant ultimement l’onto-théologie à la triade systémique énergie-commande-connexion, accomplissent ainsi la séparation du système et de la pensée.
 
Laurent Millischer est enseignant certifié de mathématiques, ancien ingénieur agronome, docteur en sciences et en philosophie, et musicien de jazz. Sa recherche philosophique, centrée sur l’oeuvre de Heidegger, interroge les relations entre modernité, technique et christianisme.
 

ISBN : 978-2-336-29847-4                                      25 €
 
 

 
 
Les autre titres de la collection 2008-2013
 
 
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Pour « notre besoin de comparaison », nous offrons
une collection transdisciplinaire très stimulante.
Quatorze titres au catalogue.

 
A paraître courant novembre 2

 

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La main d'Athéna / Philosophie
 
Une collection consacrée à la pensée
La sagesse est vision de l'invisible

 
Déjà parus ces derniers mois
 
A l'Orient de Michel Henry
de Roland Vaschalde 
 

 
Ce recueil témoigne d’un double ancrage : dans la phénoménologie de la vie de Michel Henry et dans la tradition zen. En confrontant ces deux pensées d’apparence si éloignées, nous espérons montrer la fécondité d’une mise en relation de ce que nous considérons comme deux approches philosophiques radicales de la réalité humaine sise dans la vie qui la porte et constitue son origine absolue.
Au sein d’une tradition universitaire occidentale repliée sur sa propre histoire, nous lisons chez Michel Henry les catégories capables d’établir ― comme on a pu le dire à propos de Maître Eckhart ― une possible lecture croisée entre deux formes d’exploration rigoureuses de la subjectivité qui partagent la même défiance des structures de la mondanité. Cet ensemble est complété par un examen particulier des thèmes du souffrir et de celui du langage qui est cœur de toute réflexion philosophique soucieuse de sa propre condition.
 
Conservateur-en-chef des bibliothèques, Roland Vaschalde est un ancien élève et ami de Michel Henry. Il a réalisé avec lui plusieurs entretiens et lui a consacré de nombreux articles et travaux de traduction ou d’édition.


ISBN 978-2-336-29872-6                                   13 €
 

 
 
Une logique de la folie. Reprise de Gilles Deleuze
de Bernard Forthomme

 
Si Deleuze a contribué à mieux nous faire entendre la puissance affirmative du désir et la portée métaphysique des hallucinations et des délires, il n’a fait, dans une certaine mesure, que prolonger le sens de la fêlure dans le roman naturaliste et son idéologie du fatum social ou héréditaire.
Il s’agit surtout d’une logique de la folie qui excède la question du langage et des choses ; non seulement par le recours à la colère nomade ou à la production de l’image configurant le désir fini mais illimité comme la surface d’une sphère, mais par une authentique tentative d’apprécier la portée proprement métaphysique des hallucinations et des formes du délire, sans jamais vouloir quitter le plan d’immanence.
Le présent essai s’efforce de prolonger une intuition restée en friche : la prise au sérieux de la dimension « théologique » des délires dont la catégorie psychiatrique obsolète des « délires mystiques » est une occultation au lieu d’être l’explication, le dépliement qu’elle aurait pu suggérer.

 
Bernard Forthomme, franciscain, enseigne aux Facultés Jésuites de Paris (Centre Sèvres). Parmi ses derniers ouvrages, retenons Les aventures de la volonté perverse (Bruxelles, Lessius, 2010), La théologie de l’aventure.


ISBN : 978-2-336-29865-8                                                  
28 €
                                          
 

 
 
Le Vin éternel. Sur Ibn Fâri  
de Jad Hatem

 
Les soufis connaissent des états d’extase qu’ils comparent volontiers à l’ivresse. Pour le plus poète d’entre eux, Ibn al-Fâriḍ, le symbole prend une ampleur inégalée puisqu’il fait du breuvage même une réalité divine et complexe à la fois : « Nous avons bu en mémoire de l’Aimé un vin qui nous enivra avant que fût créée la vigne ». Tel est le premier vers de l’ode qu’il a consacrée au vin éternel et qui fait l’objet du présent ouvrage.
L’auteur a dû, dans l’effort d’une interprétation originale, à la fois doctrinale et philosophique, recourir à l’ensemble de l’œuvre du poète mystique et particulièrement à l’immense poème surnommé la grande Tâ’iyya.
 
 Jad Hatem, professeur de philosophie et de mystique comparée à l’Université Saint-Joseph, a notamment publié, chez Orizons, un ouvrage sur Qohélet : Un bruit d’avoir été ; chez Hermann : Qui est la vérité ? ; aux Éditions du Cygne : L’Amour pur hyperbolique en mystique musulmane ; chez L’Harmattan : Majnoun Laylâ et la mystique de l’amour. 

 

ISBN : 978-2-336-29877-1                                      13 €
 
 

 
 
Un bruit d'avoir été. Sur Qohélet
de Jad Hatem

 
Un bruit d’avoir été, tel est l’homme, non pas après qu’il a disparu, mais dans sa condition présente dès lors que le maître de sagesse prononce sur toutes les têtes que tout est vanité et que rien de nouveau n’apparaît sous le soleil. De tous les livres de la Bible, Qohélet est le seul qui puisse prétendre à un plein statut philosophique. Outre que le rôle de Dieu y est à la fois minimisé et dénationalisé (Qohélet qui ne voit pas la Providence à l’œuvre dans le monde, ne reconnaît pas de peuple élu, ni même de peuple en général, à qui promesse serait faite et avec qui alliance pourrait être conclue), le champ est libéré pour une théorie existentielle de l’être vain.
L’essai est suivi de la traduction de l’Ecclésiaste due à Ernest Renan.


ISBN : 978-2-336-29850-4                                      12 €
 
 
 

 
 
Heidegger ou la détresse du monde
de Laurent Millischer
 

 
Heidegger est le penseur de la détresse, parce qu’il est à la fois le philosophe de la technique et de la science modernes, et l’interprète de l’architecture onto-théologique de la métaphysique. Penser la jointure actuelle de la détresse, de la technique et de la métaphysique comme infrastructure de notre monde est ce que tâche d’engager cet essai, via le concept de système tel qu’il fut construit à partir de Kant et de l’idéalisme allemand, puis épuré, renversé et déployé par la science contemporaine unifiée en théorie générale des systèmes. Nos temps de détresse technique, réduisant ultimement l’onto-théologie à la triade systémique énergie-commande-connexion, accomplissent ainsi la séparation du système et de la pensée.
 
Laurent Millischer est enseignant certifié de mathématiques, ancien ingénieur agronome, docteur en sciences et en philosophie, et musicien de jazz. Sa recherche philosophique, centrée sur l’oeuvre de Heidegger, interroge les relations entre modernité, technique et christianisme.
 

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Charles Dobzynski
in memoriam
 
 
 
A
insi va le monde : nous naissons et nous mourons. Mais, entre ces pôles, il y a les passions d’être, parfois les peurs de n’être plus, la crainte de quitter la Terre dans le débordement du corps malade et des épouvantements qu’il inspire lorsqu’il se sait incurable.
      Charles Dobzynski nous a quittés le 27 septembre après trois semaines terribles ; il a été emporté par une tumeur hépatique foudroyante. Éliane, sa compagne de toujours, m’avait informé de son hospitalisation. Je l’avais appelé immédiatement. Il semblait perdu mais il eut d’emblée des paroles chaleureuses : elles logeront dans ma mémoire comme un talisman. Je lui avais demandé de se battre comme il m’avait exhorté à résister, en l’année 2013, à une tumeur de moindre envergure — aujourd’hui je puis le dire, sachant qu’il n’aurait pu avoir la moindre chance d’échapper à la sienne ; il semblait d’ailleurs sceptique : mener sa barque vers un cap aussi incertain, pour quoi faire et qu’est-ce que la vie si nous ne pouvons plus lire, a fortiori écrire ? disait-il. Nous savons au fond, l’heure venue, que le temps de la finitude, celle de nos chairs, est à nos portes : notre inconscient, notre corps comment l’occulteraient-ils — je l’écris d’expérience, pour avoir accompagné mes aimés sur le chemin de leur Rien.

 
                         

 
      J’ai difficulté à admettre, cependant, que Charles ait définitivement disparu ; quoi, nous nous sommes réunis, fidèles parmi ses fidèles, sous le soleil resplendissant de l’automne, au Val de Fontenay, nous avons jeté une pluie de pétales de roses au-dessus de son cercueil une fois les allocutions de circonstance dites et nous nous sommes éparpillés ensuite, chacun reprenant ses gestes et ses habitudes ! Le scandale de la mort ne cessera jamais d'effarer !
 
      J’ai décidé d’informer la communauté des amis des éditions Orizons parce que, à tous égards, Charles Dobzynski a été un être d’exception. Quiconque a pu le rencontrer n’a pu être insensible à sa stature, à son verbe, à sa chaleur, à sa droiture, à sa simplicité et, par-dessus tout, à son génie. Il en imposait par sa haute silhouette et sans doute le souffle de son écriture se dégageait-il de sa large poitrine. Je l’avais lu, une première fois, au début des années 70, après la parution de son impressionnant Miroir d’un peuple, puis ensuite au fil de ses publications.
     Je ne le rencontrai physiquement qu’en 2010. Il était en recherche d’éditeur : Hamid Fouladvind, un écrivain iranien d’expression française, dont j’avais publié quelques mois auparavant un ouvrage sur leur sachem commun, Aragon, avait évoqué mon nom. Il passa me voir, au début de septembre de cette année-là, dans mon appartement et nous conversâmes trois heures d’affilée — conversation haletante et somptueuse ; d’autres suivront, une seconde fois chez moi avec Éliane, son épouse, à deux ou trois reprises chez lui, et le plus souvent au téléphone, très longuement ; j’étais abasourdi par la richesse de sa mémoire, par la variété des sujets égrenés au fil de l’échange, mais surtout par son humour très contaminant. Cet homme de passion pouvait donner un tour vif à ses propos ainsi qu’il sied aux êtres probes. Comment échapper à sa séduction ? Or, depuis 2013, il avait senti la morsure du vieillissement, la difficulté à se mouvoir, l’indifférence progressive au plaisir des vacances ; il s’était lancé dans une course contre la montre et jusqu’à ce que sa main n’en puisse plus, il avait écrit et régulièrement publié.
      Il avait été de ceux que les solidarités françaises ont arraché au très probable assassinat sous le ciel de Silésie : être Juif signifiait périr au nom des lois aryennes ; puis une fois la France libérée, il était revenu à l’école, avait ressenti l’attraction de la Poésie et, de degré en degré, s’était engagé auprès des Communistes. Les désillusions après Budapest, la certitude de la tromperie, après le coup de Prague en 1968, lui avaient rouvert, du moins je l’imagine, les chemins de son enfance, et fait affleurer les sonorités opulentes de la langue yiddish — l’incroyable magnificence de son patrimoine presque entièrement annihilé par l’ouragan nazi. Mais enfin il était demeuré ce qu’il avait été d’abord : traducteur d’immenses auteurs, poète, nouvelliste, romancier français ; livre après livre, il avait composé une œuvre considérable, traduite en quinze langues. Journaliste réputé dans les années 50 et 60, il avait pris les rênes de la prestigieuse revue Europe et d’autres titres plus spécifiquement réservés à la Poésie. Cet écrivain ample n’ayant plus rien à prouver, sinon à manifester la pérennité de sa jeunesse, avait décidé de m’honorer. Toujours je lui en saurai gré.

 
                 
       
 
      À peine étais-je revenu à l’édition que Claude Vigée et Jean Gillibert avaient souhaité me rencontrer. Avec Dobzynski, s’était constitué, sur ces premières marches, un trio de géants. J’y aurais ajouté très certainement Liliane Atlan, écartée impitoyablement des grandes scènes françaises ; une foi différente lui avait préféré d’autres sacres et d’autres manières ; qu’elle demeurât, à mes yeux et aux yeux de quelques autres, l’une des plus grandes dramaturges de son temps est une opinion qui vaut le silence des bien-pensants ; la maladie l’avait clouée puis tuée. L’absence de ses œuvres à mon catalogue est un inapaisable chagrin que Charles partageait d’ailleurs ; il me le répéta après son décès en 2011. Je l’avais lue adolescent, comme j’avais vénéré Claude Vigée, au même âge ; Dobzynski passa la ligne de ma vingtaine ; jamais, depuis, je ne lui fus indifférent ; enfin j’accueillis Gillibert à l’âge de raison, le plus beau peut-être car le goût est fixé et risque moins les emportements et leurs désillusions.
      Je m’étonnais que des auteurs de cette envergure se contentent d’un éditeur peu pourvu d’entregent ; depuis, j’ai publié quelques pointures, surtout, des chefs-d’œuvre de la littérature universelle dans des traductions contemporaines ; mais la lecture exigeante, le livre comme pierre de taille de la civilisation, l’écrivain passeur de nos émotions, de nos angoisses, de nos espérances, ainsi qu’on l’avait signifié au moins jusqu’au derniers tiers du siècle précédent, ne semblent plus ou presque plus être la première des préoccupations éditoriales ; le monde s’est fripé depuis ; les grands ensembles ont vacillé et la technologie a fait rouler des océans d’images au détriment de celles que la littérature avait, des siècles durant, engendrées par pure suggestion.
     Lorsque la Société des Gens de Lettres couronna, en 2012, Charles Dobzynski pour l’ensemble de son œuvre poétique, le lauréat tint à évoquer mon travail éditorial et à m’en remercier publiquement. Il savait que Paris ne prête qu’aux riches, déteste l’immodestie mais méprise, tout autant, la modestie. Et lorsqu’il s’agit d’offrir son splendide Ma mère etc., roman, il n’hésita pas à me choisir au détriment d’un confrère mieux en vue : or, à cette époque, j’étais très malade et inapte, entre radiothérapie et chimiothérapie, à lui offrir un peu plus que la simple vue de son livre chez tel ou tel libraire. Les incertitudes concernant le support livresque ont rendu fort nerveux éditeurs, décideurs, libraires, arc-boutés à leurs convictions ; enfin les journaux en berne, le rabot a fini par laminer la moitié du lectorat de jadis : on a désormais tendance à privilégier le plaisir des échanges immédiats et moins la célébration du livre. Et ceci a fragilisé cela.
      Mais qu’importe : j’avais rencontré un auteur, et quel auteur ! Voyez l’incipit magnifique de son Miroir d’un peuple Anthologie de la poésie yiddish, (paru une première fois chez Gallimard, en 1971). « Je viens d’un océan qui n’a pas de limites. Qui a pris profondeur de la fonte des siècles, de la mémoire sans fin recommencée, des épreuves et des espérances. Un océan qui a pour sel le temps, lui-même par quoi se forme l’identité d’un peuple à son langage, la longue expérience de vivre et de mourir avec des mots qui sont votre mère et votre pain, votre refuge, votre salut et votre trace dans le désert que nul vent ne peut effacer ». Cette Anthologie est peut-être le plus beau de ses ouvrages, tant il y a mis le respect de ses pères et celui, ô combien, du français au service d’une langue qu’on a voulu déterrer (son passé), décapiter (au temps des tueurs) et incendier afin qu’elle disparaisse des pays où elle avait rayonné jusqu’aux confins de la Terre ; cette Anthologie, dis-je, fait partie de notre bien commun et, en ce sens, elle dépasse la personne même de Charles Dobzynski. Il est ainsi des livres qui atteignent à l’universel. C’est pourquoi le projet de la rééditer aux éditions Orizons, dans son très ample développement, en double-miroirs, à gauche en notre langue, à droite en langue originelle, avait rempli l’écrivain d’un grand bonheur ; il avait tenu à me rappeler, quinze jours avant son extinction, qu’il s’agissait d’une consécration à laquelle il n’avait pas osé rêver. Ce travail je n’aurais pu et ne pourrai le mener sans l’inlassable contribution de Sarah Weiss, une femme inspirée et énergique ; par son équipée, à travers États-Unis, Europe, Israël, elle a retrouvé la source exacte des poèmes visés par Dobzynski, les a scannés et remis à des yiddischisants afin que la syntaxe soit unifiée en vertu de la réforme instituée, au vingtième siècle ; et ainsi offrir, à tous points de vue, une édition impeccable.
     Peut-être le temps est-il venu de dresser le livre définitif qui évoquera l’œuvre et la vie du poète. C’est un espoir et une attente.
      Bref, de quelque côté je prenne l’amitié nouée avec Charles Dobzynski, j’y vois grandeur et force. Il a rejoint notre Mémoire, d’une certaine manière sa postérité et, autant qu’il m’en sera permis, je la servirai.

 

 
Paris, le 7 octobre 2014

 

 

 
Daniel Cohen,
Directeur-fondateur des Éditions Orizons.

 
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Invitation
 
 
Christian Morel de Sarcus
 
vous invite au lancement de son livre

 
 
Votre père
 

 

 
  
 
Un sujet grave. L’auteur lui donne ce qu’il faut d’âpreté mais de probité aussi pour
constater d’abord, dire ensuite l’injustice, la violence, l’absence. Le dramaturge et le
romancier, en Christian Morel de Sarcus, confèrent au récit sa tenue et sa qualité.

 
 
Cocktail

 
Mercredi 1er octobre 2014 à partir de 18h30
13, rue de l’École Polytechnique, 75005 Paris [rez-de-chaussée]
 
Métro : Maubert-Mutualité. sortie rue des Carmes
 
 
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Miroir et contre miroirs
 
Au centre,
l'oeuvre d'un auteur classique ou contemporain
Autour,
les textes critiques ou fictionnels qu'elle inspire
 

 
Parus, l'été de 2014
Lettre au lecteur 
Une âme juive
Méditations autour d’Eaux dérobées de Daniel Cohen

 
Ces méditations autour d’Eaux dérobées déploient une écriture en dialogue avec le livre de Daniel Cohen et un verset biblique des Proverbes de Salomon. Où il est question d’une parole étrange de la Folie. Et dans cette difficulté d’écrire où nous croisons la folie d’Oreste et celle de David, nous rencontrons une âme juive.
L’âme n’est pas, comme dans la tradition platonicienne, une âme séparée du corps et qui aspire dans la mort à devenir esprit contemplatif. Une âme philosophique étrangère aux lettres. Mais ici, une âme qui s’écrit. Écriture d’une âme juive. Génitif objectif et subjectif.

 
Monique Lise Cohen a publié aux Éditions Orizons : Récit des jours et veille du livre, coll. « Philosophie, la main d’Athéna », 2008 ; Le parchemin du désir, coll. « Littératures », 2009 ; Emmanuel Lévinas et Henri Meschonnic. Résonances prophétiques, coll. « Philosophie, la main d’Athéna », 2011 ; Etty Hillesum, une lecture juive, coll. « Profils d’un classique », 2013.
 
ISBN : 978-2-336-29860-3                                                 13 €
136 pages, couverture à rabats 
 
 
 

 
 
 
Lettre au lecteur 
80 GY
 
Rayonnements de Daniel Cohen

 
En radiothérapie, les radiations se mesurent en gray (Gy). 80 GY est la plus haute dose de rayonnement ionisant dans les thérapies anticancéreuses préconisées contre certaines tumeurs.
Dans ce beau texte, qui ressortit tantôt au document, tantôt à la fiction, Éric Colombo, touché par l’épreuve qu’a traversée son ami, l’écrivain et éditeur Daniel Cohen, décide d’écrire sur lui. Voici un homme acculé à tenir envers et contre l’autre en ses chairs. Se battre tous azimuts pour les livres — ceux de ses auteurs, les siens, pour telle idée qu’il se fait du monde, au cœur duquel la littérature serait sa semence et sa fève. De hautes énergies vont l’arracher au péril d’une dissémination tumorale.
Sur le mode de la fugue, ce texte nous offre les multiples voix d’un homme. Un inoubliable portrait émerge de la maladie et des passions du livre. Pour fixer la figure inspiratrice, Éric Colombo, tire de son tréfonds ce qu’il fallait de simplicité et d’élégance — son récit passe à l’universel.
 
Éric Colombo, prix Lion’s Club du premier roman, avec La Métamorphose des Ailes (2011), prépare avec Daniel Cohen, un opus grand format, tout en couleurs — une méditation illustrée sur l’art et la littérature : La bibliothèque d’un écrivain et ses magies. Ellis A. Ware, le vagabond universel.
 
ISBN : 978-2-336-29863-4                                                 14 €
144 pages
 
 
 
 

 
 
 
Lettre au lecteur 
Daniel Cohen - L'Ecriture et la Vie
 
Françoise Maffre Castellani consacre à Eaux dérobées, traversée de la Vie, de l’Histoire, de la Littérature, un livre : une part de sa propre traversée en somme.
Traversée de la vie par un homme fait de violents contrastes. Sa vie fut rude, mais il a su rester simple et fraternel.
On s’étonnera cependant de l’histoire, à trois personnages principaux qu’il raconte : sa mère, Blanche des Oublies, la Shoah. Par-dessus tout, Daniel Cohen est un auteur que l’on découvre : un écrivain exceptionnel, à la phrase d’une rare beauté, pour qui la littérature, l’histoire et la vie sont indissociables, car la littérature — les livres — répète-t-il, sont le monde, donnent accès à la connaissance du monde, permettent de se situer, le moins mal possible, au milieu de nos semblables et des animaux qui nous ressemblent et des choses elles-mêmes. Tout relevant évidemment du soin que nous devons apporter à ce qui est : protection des êtres et des choses que cette vigilance exige.
Si une morale devait être tirée d’Eaux dérobées et de Blanche des Oublies, ce serait celle qui vient d’être énoncée en termes de protection. Elle court tout au long des livres de Daniel Cohen.
 
Françoise Maffre Castellani est agrégée de lettres modernes et licenciée en théologie. Elle a enseigné à l’Éducation nationale. Retraitée depuis une vingtaine d’années, elle écrit. Elle a publié : Femmes déportées. Histoires de Résilience, Éditions Des Femmes, Antoinette Fouque, 2006 ; Charlotte Delbo, Entre Résistance, Poésie et Théâtre, une vie accomplie, Éditions du Cygne, 2010 ; Edith Stein, Le Livre aux sept sceaux, Éditions Orizons, 2011 ; Marta Hillers, Un Scandale, Éditions Orizons, 2014.
 
ISBN : 978-2-336-29863-4                                                 14 €
144 pages
 
 
 
 

 
 
 
En préparation pour la fin de l'automne 2014
 
Lire

 
 Lire, lorsqu’il fut enfant, avait été, pour l’auteur, comme un lien et un lieu quasiment lunaires. Né dans un foyer pauvre, le livre, sacralisé par son absence, deviendra l’univers qu’il fallait conquérir. Plus tard, l’adolescent côtoya les grands créateurs du monde, qu’il était possible de cueillir sur les branches du Livre de Poche, alors en pleine expansion.
Aussi le livre devint-il autre chose qu’une courroie de transmission : il fut un prêtre, un prince, un père. Éducateur et témoin de sa liberté. Parfois une simple marchandise aliénante aux jours de misère, lorsque les huissiers avaient fait main basse sur sa bibliothèque de douze mille volumes. Un dieu lumineux, aimé avec d’autant plus de violence qu’on l’avait humilié et abattu.
D’une cime l’autre, le livre fut pierre, silence, au temps de la maladie : moins l’ennemi que l’étranger, celui qu’on interrogerait, sur le mode d’Hölderlin : «pourquoi des poètes en temps détresse ?»
Il ne s’agit ni d’un essai, ni d’une pratique du lire, mais une histoire personnelle. Lectures portées par un objet légendaire, le fameux hexagone de la bibliothèque babélienne, chère à Borges. Une aiguille a traversé les chairs, les a consolées et parfois abandonnées.
Le livre a été le père chu mais aussi le prince de lumières et de cendres.

Écrivain remarqué à qui on a consacré plus de six livres, des études nombreuses, un film, Daniel Cohen est l’auteur d’Eaux dérobées, 2010, de Blanche des Oublies ― illustré par Ellis A. Ware, 2012. Il a fondé trois maisons d’édition. 

 

ISBN : 978-2-336-29878-8                                      25 €
400 pages
Daniel Cohen, film
 
 
  
 

 
Information

En 2015, les éditions Orizons entreprendront, dans la collection "Miroir et contre miroirs/Classique", la publication des grands textes fictionnels et autobiographiques de Judith Gautier

 
Sauf les inédits, les ouvrages sont disponibles sur www.editionsorizons.fr
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Cardinales
Une collection-phare consacrée aux plus grands textes, de l'Antiquité à la fin du XIXe siècle
 

 
A paraître à la fin de l'automne 2014
L'édition française la plus ample, qui ait été donnée, à ce jour, de ce grand chef-d'oeuvre
 
Le Mahābhārata, tomes III  et IV
 

 
Tome III
 Le Livre de la Virita
Le Livre des Préparatifs
Le Livre de Bhisma, dont le Bhagavad Gita
Tome IV
La mort d'Abhimanyu
 
 
Textes traduits
du sanskrit, par Gilles Schaufelberger et Guy Vincent
 
Le Mahābhārata est une épopée en sanskrit composée entre les IVe siècle précédant et IVe siècle suivant la naissance du Christ.
Elle comporte environ 200 000 vers. Son influence a été considérable et sa diffusion a été prépondérante dans tout le sud-est asiatique. Elle demeure le texte fondateur de la culture indienne. Elle narre un conflit entre deux branches d’une même famille : celui-ci touche les royaumes avoisinants au moment où la culture et l’histoire marquent la fin d’une Ère. Une multitude de récits l’enrichit : ces derniers composent un ensemble vaste et nuancé du genre humain, au carrefour du généalogique, du mythique, du fabuleux, du sapiential, du spéculatif ; on y voit donc poindre et s’élargir un immense fleuve, comme un Gange dont les méandres draineraient des concepts subtils et des images somptueuses, parmi les plus belles de la littérature universelle.

Gilles Schaufelberger, ingénieur de l’École polytechnique de Zurich, et Guy Vincent, docteur-ès-lettres, se sont attelés à ce travail de traduction, depuis plus de trois décennies.
 
ISBN : 978-2-336-29874-0                                                 40 €
500 pages environ, sortie prévue : décembre 2014
 
ISBN : 978-2-336-29875-7                                                 40 €
500 pages environ, sortie prévue : décembre 2014
 
 
 

 
 
Sont en préparation pour l'automne 2014
 
AFRIQUE
 
Le Preux et le Sage, L’Épopée du Cayor et autres textes wolof.
Transcription et traduction du wolof par Mamoussé Diagne.
Présentation de Lilyan Kesteloot.

 
ISBN : 978-2-296-08881-8  
EUROPE
 
Hymnen an die Nacht (Hymnes à la nuit) ;  Geistliche Lieder (Chants spirituels),
de Novalis, édités, traduits et présentés par Gianfranco Stroppini de Focara
 
ISBN : 978-2-336-30020-7
 
 

 
Ont été publiés en 2013-2014
La Vita Nuova

 
 
Un large panorama de la poésie d’amour dans l’Occident romanisé précède la traduction de la première œuvre de Dante Alighieri et l’insère ainsi dans une perspective culturelle qui en détermine les différents aspects. L’analyse de cet amour juvénile veut assigner, à chacun des protagonistes sa nature et sa fonction. Béatrice déchoit de son élévation sublime au rang d’intermédiaire humain ordinaire. La trilogie Amour-Dante-Béatrice n’est pas la Sainte Trinité. Mais l’œuvre, dans sa quotidienneté de l’éternel humain, nous entraîne et nous séduit.
De Dante, l’homme capital de l’Occident médiéval, voici, chez Orizons, après La Divine comédie, dans la traduction de Claude Dandréa, parue au printemps de 2013, La Vita Nuova, dans l’édition de Gianfranco Stroppini de Focara.

 
LE TRADUCTEUR :
Gianfranco Stroppini de Focara, philologue et romancier, a consacré l’essentiel de son activité intellectuelle à l’étude de l’Amour dans la littérature occidentale, notamment chez les poètes d’Amour augustéens. Il est agrégé et docteur ès Lettres.  

 
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ISBN : 978-2-336-29831-3                                      11 €
114 pages
 

 
 
La Divine Comédie ou Le Poème sacré

 
Dante Alighieri (1265-1321) domine de sa stature exceptionnelle toute la littérature italienne de son époque et des siècles suivants. Son œuvre majeure, Le Poème sacré (traditionnellement appelée Divine Comédie) est une immense fresque de plus de 14 000 vers en terza rima, somme à la fois poétique, politique et spirituelle qui mène le lecteur à travers les royaumes d'outre-tombe — Enfer, Purgatoire, Paradis —  jusqu'à la vision ultime de Dieu. Guidé par Virgile, puis par Béatrice, la femme qu'il aime depuis l'enfance, le poète, parvenu « au milieu du chemin de la vie », nous fait partager sa quête du sens en évoquant tout un monde aux personnages inoubliables — Francesca da Rimini, Farinata degli Uberti, Ugolin, Manfred et tant d'autres, réels ou légendaires. Leurs portraits, terribles ou émouvants, jalonnent cet itinéraire qui puise à toutes les connaissances d'une époque très proche de la nôtre par sa violence et ses nombreux bouleversements.

 
LE TRADUCTEUR :
Après une longue carrière d'enseignant, le traducteur, Claude Dandréa se consacre à la traduction d'œuvres poétiques anglaises et italiennes (Marlowe, Héro et Léandre, Orphée/La Différence, Paris, 1989 ; Keats, Sur l'aile du phénix, J. Corti, Paris, 1996 ; Byron, Le Prisonnier de Chillon et autres poèmes, Sulliver, Arles, 1998 ; Tennyson, In memoriam, Zurfluh, Paris 2008 ; Carducci, Trente-cinq poèmes, Zurfluh, Paris, 2008 ; Shakespeare, 25 sonnets, Éditions de la nuit, Arles, 2009 ).
 
 
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ISBN : 978-2-296-08862-7                                      30 €
500 pages
 
 
 
Les Infortunes de la vertu
 

 
Parmi les personnages de Sade, l’un des plus à même d’incarner l’homme dans ce qu’il a de plus fragile, et surtout de plus ambivalent, demeure Justine. Tant, et si bien, que trois Justine ont vu le jour sous sa plume.
L’opus présenté ici, Les Infortunes de la vertu, est le premier volet de cette trilogie. La réédition de ce texte se doit à l’étude qui vient apporter un éclairage nouveau sur les questions de pouvoir et de sexualité si chères à Sade. Nous découvrons alors que derrière les apparats de la vertu se dessine une héroïne pour qui la victimisation n’est pas un vain rôle. Grâce à Justine, l’auteur invite le lecteur à repenser les termes de vice et de vertu, et ouvre de nouveaux horizons aux prisonniers d’un siècle jugé corrompu.
Une corruption que Sade semble avoir en partage avec nombre de ses personnages. Mal-aimé, décrié, adulé, les qualificatifs ne manquent pas pour parler du marquis de Sade. Cependant, c’est souvent par méconnaissance que l’on évoque l’auteur et son oeuvre. En effet, derrière l’érotisme dont le rôle premier est avant tout la dénonciation des travers humains, une autre littérature sadienne existe, et mérite de sortir de l’ombre. Car, il n’y a pas de sexualité incréative pour Sade.

 
Donatien Alphonse François de Sade est né le 2 juin 1740 et mort le 2 décembre 1814. Son œuvre, méprisée au XIXe siècle, a été réhabilitée au XXe. Jean-Jacques Pauvert, surtout, l’a tirée de l’Enfer où elle gisait depuis un siècle-et-demi. La Bibliothèque de la Pléiade l’a inscrite à son catalogue en 1990.
 
Justine Legrand a assuré l’édition de ce volume. Docteure ès Lettres, Professeure de Langue et Littérature Françaises, elle est est l’auteure de plusieurs textes sur André Gide, dont André Gide : de la perversion au genre sexuel (Éditions Orizons, 2012), et sur les études de genre.
 
 
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ISBN : 978-2-336-29827-6                                      19 €
194 pages
 
 

 
 
William Shakespeare

 
Œuvres, tome I
LA TEMPÊTE — LE VIOL DE LUCRÈCE — MACBETH — LES DEUX NOBLES COUSINS

 
 
Après avoir traduit de Shakespeare, Le marchand de Venise, (Aubier-Montaigne, 1980), Antoine et Cléopâtre, Le Roi Lear, Peines d’amour perdue chez Phébus en 1992, les Sonnets, la même année, voici deux volumes d’un créateur génial servi par un homme de théâtre considérable, Jean Gillibert.
Le même souci de la réalité théâtrale de William Shakespeare — et non la seule «dramaturgie» de ses pièces — a guidé Gillibert et l’a obligé. Que l’anglais soit la plus latine des langues saxonnes, au nom secret de cette ambiguïté, a su servir ce tragique d’un réel poétique et lyrique étonnant.
Des criminels, des « relégués » du social, des
«fous», leur société mise en acte n’est pas
«Renaissante» mais orientée par une nostalgie confiante bien qu’abusée, d’un monde médiéval — en cela Les Deux Nobles cousins est poétiquement significatif. Royauté, Dieu, Jugement dernier pèsent sur ce présent tragique, revivifié par une réalité de verbe et d’âme, avec une force irrésistible d’amour et de malheur.
Shakespeare sait construire le public !

 
Jean Gillibert nous offre un travail magistral articulé dans deux volumes. Il a publié, aux éditions Orizons, plusieurs volumes : À demi-barbares, Exils, Nunuche, suivi de Les Pompes néantes, en 2011 ; De la chair et des cendres et À coups de théâtre, en 2012.
 
  
 
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ISBN : 978-2-296-08870-2                                      30 €
384 pages
 
 
Œuvres, tome II
LA VIE DE TIMON D’ATHÈNES — HAMLET
 
ISBN : 978-2-296-08871-9                                     25 €
280 pages
 
 
 
 
 
Les autre titres de la collection 2008-2013
 
 
Sauf les inédits, les ouvrages sont disponibles sur www.editionsorizons.fr
Vous pouvez aussi les commander à :
 
tél. 01 55 42 07 75
 
 
 

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EDITIONS
 
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Une pléiade d'écrivains renommés
 

 
André Gide
 
André Gide, l'un des fondateurs de la N.R.F., et l'un des grands écrivains français du vingtième siècle, prix Nobel de  Littérature.
Aux éditions Orizons : Poésies d’André Walter, illustrations de Christian Gardair, coll. «Profils d’un classique», Orizons, 2009, épuisé.
De me ipse, nombreuses photos inédites, sur grand papier, coll. « Profils d’un classique », Orizons, 2013.
 
Sur André Gide
 
Jean-Pierre Prévost,
Roquebrune, oasis artistique, coll. «Profils d’un classique», Orizons, 2013.
Justine Legrand, André Gide : de la perversion au genre sexuel, coll. «Universités», Orizons, 2012.
Maja Vakušíč Zorica, André Gide : les gestes d’amour et l’amour des gestes, coll. «Universités», Orizons, 2013.
Günter Grass
 
Günter Grass, membre du groupe 47, auteur de Le Tambour, l'un des grands écrivains allemands de l'après-guerre, prix Nobel de Littérature.
Augusto Roa Bastos
 
Augusto Roa Bastos, écrivain du Paraguay, l'une des plumes capitales de l'Amérique latine. Auteur célébré dans le monde hispano-américain.
Luisa Valenzuela
 
Luisa Valenzuela, romancière de l'Amérique latine, peut-être le plus grand écrivain d'Argentine contemporain. Les éditions Orizons publieront ses romans les plus représentatifs.
Charles Dobzynski
 
Charles Dobzynski, poète français, prix Goncourt de la Poésie, Grand Prix de Poésie de la Société des Gens de Lettre pour l’ensemble de l’œuvre au printemps 2012. Il a publié six livres aux éditions Orizons, et récemment l'ouvrage intitulé Un four à brûler le réel - Poètes du monde, ansi qu'une traduction des Sonnets à Orphée de Rainer Maria Rilke.
Claude Vigée
 
Claude Vigée, poète et essayiste français, maintes fois couronné, dont le prix Goncourt de la Poésie, né en Alsace où il est hautement célébré. Son oeuvre critique, ses essais, l'élaboration d'une poétique originale témoignent d'un travail profondément ancré dans son siècle.
Sauf les inédits, les ouvrages sont disponibles sur www.editionsorizons.fr
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Romancière altière, essayiste renommée, Michèle Ramond nous offre
deux textes somptueux à découvrir absolument
 
 
 
 
 
Les saisons du jardin
et
Les rêveries de Madame Halley

 
        
 
Absorbée dans ses herborisations, errante comme la comète dont elle porte le nom, captive d’un rêve africain et d’un fantôme d’amour, son roman rose, Madame Halley devient, peu à peu, l’héroïne d’un thriller dont elle garde la clef. Qui est vraiment Madame Halley ? La lointaine cousine de l’inquiétant Monsieur Halley, la dame mûre convaincue de célibat, celle qui, en Afrique, a brûlé sa beauté, la redoutable veuve Marnier guettée par un nébuleux complot, la jeune Aurora qui hante les mémoires, ses rouges cheveux en étendard, la petite Cora, herboriste elle aussi, retrouvée morte près de la forêt, la confidente de l’Inspecteur Cheshire, la suspecte la plus indiquée d’un crime jamais commis, la fiancée oubliée du mystérieux Henry ? Elle est bien plus encore: un temps désarticulé sans passé, ni présent, ni futur, saisit tout le paysage et les habitants comme dans une fable sur l’univers en expansion des âmes et des corps. Il n’y a plus la mort : il n’y a que du vivant instable et vagabond.   Qui n’est pas retourné en pensée dans le jardin de son enfance ? Pourtant la promenade de la narratrice dans le jardin d’autrefois qui est aussi un jardin des cendres est bordée de larmes. Ce premier jardin, peu à peu, perd sa grâce bucolique, il devient une âpre planète gardée par des sbires maléfiques ; il repousse toujours plus loin ses contours. Tout alors devient matière en dispersion dans une danse cosmique où s’effacent les frontières entre le vivant et le mort, entre les vivants, les disparus, les dieux et les anges. C’est l’aventure dans le jardin du passé à laquelle ce livre nous invite; ses visions surréalistes nous conduisent aux portes du dernier jardin, celui de la littérature.
ISBN : 978-2-336-29857-3
136 pages • 13.5 x 21.5 cm • 13 €
Les rêveries de Madame Halley
 
 
 ISBN : 978-2-336-29859-7
 
130 pages • 13.5 x 21.5 cm • 13 €
Les saisons du jardin
 
 
Michèle Ramond est hispaniste, Professeure émérite de l’Université Paris 8. Elle a écrit de très nombreux articles et plusieurs ouvrages sur la littérature espagnole, sur Federico García Lorca et sur les créations des femmes. Elle est aussi auteure de fictions : La moureuse, 1987 (Le Hameau) ; Vous, 1988, L’occupation, 1991, Feu le feu, 2004, Voyage d’été, 2006, Lise et lui, 2008 (Des femmes) ; Les nuits philosophiques du Doctor Pastore, 1997 (L’Harmattan), et d'autres encore.
 

 
 
Les ouvrages sont disponibles sur www.editionsorizons.fr
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  EDITIONS  
 
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Témoins / Témoignages
Une collection consacrée aux hommes
et aux mouvements,
au vif de leur humanité
 

 
A paraître en septembre-octobre 2014
 
Marta Hillers. Un scandale, de Françoise Maffre Castellani  

 
Marta Hillers, une inconnue… Françoise Maffre Castellani a été séduite par son histoire, exceptionnelle de vérité et de courage, et par sa personnalité, bouleversante.
Dans cet essai, l’auteur décrit l’Allemagne en fin de guerre ; il y a là de nombreux personnages, terrés dans une cave sombre, attendant l’arrivée des « Ivan ». Berlin, la ville de Marta Hillers, en ses ruines et en son effondrement, se détache, inoubliable. Le lecteur ressentira l’impression d’épouvante que le récit cerne au plus près. Quelques grandes figures affleurent ; d’autres, odieuses, s’imposent néanmoins.
Françoise Maffre Castellani écrit avec précision et sensibilité. Son livre impressionne ; il est drôle parfois, comme l’était la Marta Hillers, à ce jour méconnue.

Françoise Maffre Castellani est née en 1932 à Paris. Agrégée de lettres modernes, elle a enseigné à l’Éducation nationale. Elle est également licenciée en théologie. Elle est restée marquée par la guerre, les camps d’extermination et la barbarie partout dans le monde. Son expérience et l’écriture lui ont donné la sensibilité indispensable à la rédaction d’essais sur des tragédies qu’elle n’a pas vécues personnellement. Elle
a publié aux Éditions Orizons, en 2011, Edith Stein, « Le livre aux sept sceaux », Daniel Cohen, l'Ecriture et la Vie, 2014.

ISBN : 978-2-296-08866-5                                       15 €
 

 
 
La Circoncision en question  
sous la direction de Monique Lise Cohen

 
Le 1er octobre 2013, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe adoptait la résolution 1952 et la recommandation 2023 classant la circoncision parmi les « violations médicalement non justifiées de l’intégrité physique des enfants ». Cette recommandation suscita de grandes protestations au sein des communautés juives et musulmanes qui jugeaient qu’elle représentait une atteinte à la liberté religieuse. L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe renonça, en mars 2014, à s’engager dans cette voie d’interdiction de la circoncision.
C’est dans l’inquiétude suscitée par la première recommandation d’octobre 2013 que l’AJLT et la LICRA ont décidé d’organiser sur ces questions un colloque, qui s’est tenu à Toulouse le 23 janvier 2014, associant dans cette réflexion et ce dialogue des juristes, des médecins, des membres des communautés juives, musulmanes et chrétiennes et un regard africain.
Les nombreuses communications de ce colloque ont évoqué toutes ces questions liées à l’histoire de la civilisation européenne, à notre humanité, à la rencontre de l’autre.

 
Monique Lise Cohen a publié aux Édition Orizons : Récit des jours et Veille du livre, coll. « La main d’Athéna / Philosophie », 2008 ; Le parchemin du désir, coll. « Littératures », 2009 ; Emmanuel Lévinas et Henri Meschonnic. Résonances prophétiques, coll. « La main d’Athéna / Philosophie » (2011) ; Etty Hillesum, une lecture juive, coll. « Profils d’un classique », 2012 ; Une âme juive, Méditations autour d’Eaux dérobées de Daniel Cohen, coll. « Miroir et contre miroirs / Contemporains », 2014.

ISBN : 978-2-336-29873-3                                                  
14 €
                                          
 

 
 
Ont été publiés en 2013-2014
 
Les fruits de la Hogra de Hassna Aalouach-Belkanichi

 
Ce récit relate l’un des événements fondateurs de la révolution tunisienne de 2010-2011 et, partant, des révolutions arabes. Mohamed a vingt six-ans. Sa vie est déjà un dur combat : chaque matin, il doit pousser sa lourde carossa chargée de fruits jusqu’au marché pour nourrir sa famille. Un matin, le 17 décembre 2010, le jeune Tunisien se révolte. Son défi lui coûtera cher : la police le réprimera violemment. Désespéré, il s’immolera par le feu. Cette scène épouvantable sera inaugurale : toute une jeunesse, touchée, s’insurgera. La Hogra : le mépris ; la Huria : la liberté ; tels sont les mots-clés de ce livre ; Hassna Aalouach-Belkanichi retrace les jours haletants de cette année-là. On la suit dans le grand mouvement d’une jeunesse qui s’est soulevée: celle de Sidi Bouzid, abîmée par le chômage, l’injustice, les interdits sociaux. Le lecteur s’attachera à Sana, Yassin, Touria, la mère de Mohamed. Premiers protagonistes d’une révolte dont les effets n’ont pas cessé d’irradier le peuple tunisien.

 
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ISBN : 978-2-336-29862-7                                      15 €
 
 

 
 
L'Enclave d'Ittmar Ben-Avi

 
Ittamar Ben-Avi était le fils d’Éliézer Ben-Yéhudah, l’initiateur de l’hébreu moderne, qui lui offrira cette qualification : « premier enfant hébreu » ; l’un des premiers à avoir été élevé dans cette langue.
Dans son recueil, Ben-Avi dit, en exorde : « Plus que jamais, la Palestine est à l’ordre du jour. »
Dès les années 20, il avait pensé qu’il fallait être particulièrement attentif au développement des grandes villes : cela dynamiserait la coexistence entre Juifs et Arabes, bien davantage qu’en milieu rural — les pionniers des kibboutzim et des villages collectifs se disputant par trop les terres respectives.
Voici presque un siècle, il préconisait un projet de fédération, ou plutôt de confédération judéo-arabe. L’État juif, selon ce précurseur, ne s’insérerait dans son environnement arabe qu’à cette condition.
 
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ISBN : 978-2-336-29844-3                                      15 €
 
 
 

 
 
Grande Boucle & petite reine de Laurent Bayart

 
Comment Alfredo Binda a-t-il fait pour remporter en pantoufles la prime du vainqueur du Giro 1930 ? Pourquoi Mario Cipollini roulait-il avec une photo de Pamela Anderson accrochée à son guidon ? Que faut-il penser de Lance Armstrong ou de Christopher Froome ? Et les cyclistines, savez-vous qui elles étaient ? Dans ces chroniques, menées sur les chapeaux de roue et débordantes d’humour, Laurent Bayart revisite les pages les plus étonnantes de l’histoire du vélo. Il vous raconte comme personne la Grande Boucle et la petite reine.
 
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ISBN : 978-2-336-29851-1                                      13 €
 
 
 
 
 

 
 
Le Tour de France dans tous ses états ! d'Olivier Larizza 

 
Voici l’un des livres les plus originaux jamais écrits sur le Tour de France. Anecdotes insolites et confidences d’anciens champions, scènes cocasses observées sur les étapes ou en coulisse, aperçus historiques et souvenirs personnels colorent chaque page. Olivier Larizza surprend, amuse, attendrit. Et restitue à merveille l’épopée de la Grande Boucle.
 
« Un regard frais et une petite musique enchantée qui raconte le Tour comme vous ne l’avez jamais lu. »
      La France Cycliste
« Olivier Larizza tricote joliment la légende du Maillot jaune. »
      Le Nouvel Observateur
« Universel et jubilatoire. Ce jeune Blondin à l’eau claire n’a pas froid aux yeux. »
      Le Progrès.
 
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ISBN : 978-2-296-08867-2                                      10 €
 
 
 

 
 
Françoise Hardy : pour un public majeur de Michel Arouimi

 
Ce livre est une tentative pour abolir le fossé qui sépare la culture populaire et celle qui est l’objet des études universitaires. Michel Arouimi a longtemps exploré les œuvres des grands poètes ; il sonde, avec le même savoir-faire, les abysses insoupçonnés du texte des chansons de Françoise Hardy : un exemple majeur de « pop littérature ». L’écriture de ces chansons se révèle être le moyen, surprenant par son intensité poétique, d’une détection des tensions de notre monde sur le fil du sentiment amoureux.
 
 
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ISBN : 978-2-296-08835-1                                      20 €
 
 
 
 
 

 
 
Les autre titres de la collection 2008-2012
 

 

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Romancière altière, essayiste renommée, Michèle Ramond nous offre
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Les saisons du jardin
et
Les rêveries de Madame Halley

 
        
 
Absorbée dans ses herborisations, errante comme la comète dont elle porte le nom, captive d’un rêve africain et d’un fantôme d’amour, son roman rose, Madame Halley devient, peu à peu, l’héroïne d’un thriller dont elle garde la clef. Qui est vraiment Madame Halley ? La lointaine cousine de l’inquiétant Monsieur Halley, la dame mûre convaincue de célibat, celle qui, en Afrique, a brûlé sa beauté, la redoutable veuve Marnier guettée par un nébuleux complot, la jeune Aurora qui hante les mémoires, ses rouges cheveux en étendard, la petite Cora, herboriste elle aussi, retrouvée morte près de la forêt, la confidente de l’Inspecteur Cheshire, la suspecte la plus indiquée d’un crime jamais commis, la fiancée oubliée du mystérieux Henry ? Elle est bien plus encore: un temps désarticulé sans passé, ni présent, ni futur, saisit tout le paysage et les habitants comme dans une fable sur l’univers en expansion des âmes et des corps. Il n’y a plus la mort : il n’y a que du vivant instable et vagabond.   Qui n’est pas retourné en pensée dans le jardin de son enfance ? Pourtant la promenade de la narratrice dans le jardin d’autrefois qui est aussi un jardin des cendres est bordée de larmes. Ce premier jardin, peu à peu, perd sa grâce bucolique, il devient une âpre planète gardée par des sbires maléfiques ; il repousse toujours plus loin ses contours. Tout alors devient matière en dispersion dans une danse cosmique où s’effacent les frontières entre le vivant et le mort, entre les vivants, les disparus, les dieux et les anges. C’est l’aventure dans le jardin du passé à laquelle ce livre nous invite; ses visions surréalistes nous conduisent aux portes du dernier jardin, celui de la littérature.
ISBN : 978-2-336-29857-3
136 pages • 13.5 x 21.5 cm • 13 €
Les rêveries de Madame Halley
 
 
 ISBN : 978-2-336-29859-7
 
130 pages • 13.5 x 21.5 cm • 13 €
Les saisons du jardin
 
 
Michèle Ramond est hispaniste, Professeure émérite de l’Université Paris 8. Elle a écrit de très nombreux articles et plusieurs ouvrages sur la littérature espagnole, sur Federico García Lorca et sur les créations des femmes. Elle est aussi auteure de fictions : La moureuse, 1987 (Le Hameau) ; Vous, 1988, L’occupation, 1991, Feu le feu, 2004, Voyage d’été, 2006, Lise et lui, 2008 (Des femmes) ; Les nuits philosophiques du Doctor Pastore, 1997 (L’Harmattan), et d'autres encore.
 

 
 
Les ouvrages sont disponibles sur www.editionsorizons.fr
Vous pouvez aussi les commander à :
 
tél. 01 55 42 07 75
 
 
   

 

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PARIS

 
  EDITIONS  
 
 Invitation
 
 
Michèle Ramond
 
vous invite au lancement de ses livres

 

 
Les saisons du jardin
et
Les rêveries de Madame Halley

 
      
 
 
  
 
Elle signera ces livres et aura le plaisir de vous présenter les auteurs de la collection « Créations au féminin » qu’elle dirige : Nadia Setti et Maria Graciete Besse (dir.) ; Annie Cohen ; Adélaïde de Chatellus y Milagros Ezquerro (dir.), François Barat ; ainsi qu’Abilio Estévez.
 

 
ISBN : 978-2-336-29857-3
136 pages • 13.5 x 21.5 cm • 13 €
Les rêveries de Madame Halley
 
 
 ISBN : 978-2-336-29859-7
 
130 pages • 13.5 x 21.5 cm • 13 €
Les saisons du jardin
 
 
Cocktail

 
Vendredi 27 juin 2014 à partir de 18h30
13, rue de l’École Polytechnique, 75005 Paris [r.d.ch.]
 
Métro : Maubert-Mutualité. sortie rue des Carmes
 
 
Les ouvrages seront bientôt disponibles sur www.editionsorizons.fr
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tél. 01 55 42 07 75
 
 

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Mars 2014         
 
Charles Dobzynski
Ma mère, etc., roman
   
 
 
 
«Journal d’une vie, éclats de vif-argent d’un temps retrouvé »
Michel Ménaché, Europe

 
«Dans Ma mère, etc., roman, Dobzynski remonte inlassablement le cours
de l’histoire et celui de sa propre mémoire
jusqu’à ce point culminant du temps où tout fait sens et signe,
où tout éclaire et s’éclaire.
C’est une lecture des plus précieuses qu’il nous offre là.»
Zéno Bianu, Poezibao
 
Cela pourrait se dire une autobiographie, ce qui s’entretissse ici, comme une tapisserie depuis la naissance, en Pologne, c’est toute la gamme des événements petits et grands, parfois dramatiques, les aventures, mésaventures, les amours et les amitiés, les étapes de la construction psychologique et professionnelle de celui qui deviendra le poète de Je est un juif, dont ce livre est un peu le prolongement.
  C’est la chronique d’une expérience jalonnée par les rencontres avec quelques grandes figures de ce temps, Cendrars, Éluard, Aragon, Char, Césaire, Asturias, Chagall. Itinéraire sinueux des rêves d’avenir, des utopies politiques, de l’enracinement dans la judéité.
  Chaque séquence de cette vie a pour rythme la musique du vers, et constitue par sa continuité, autour du thème central de la mère, un roman aux variantes et embranchements multiples.
ISBN : 978-2-336-29829-0 • 18 € • 192 p. • 13,5 x 21,5 cm
Les livres de Charles Dobzynski chez Orizons   
  Je est un juif, roman
 
   
 
 
« On ne naît pas femme, on le devient » disait Simone de Beauvoir. Peut-on prétendre : « On ne naît pas Juif, on le devient ». C’est ce que tente d’élucider Charles Dobzynski dans ce singulier roman en vers. La judéité est multiple. Elle se manifeste aussi dans un dialogue impertinent avec « Dieu sans confession » que galvanise l’irruption de l’humour. Le récit prend une ampleur épique en évoquant le destin de diverses communautés juives de la diaspora, aux États-Unis, en Russie, en France, en Pologne où s’effectue un poignant retour du poète sur son lieu de naissance. Dans l’ensemble de cette méditation axée sur la question : « être Juif, comment ? »
 
ISBN : 978-2-296-08771-2 • 13,5 € • 140 p. • 13,5 x 21,5 cm
 
  Un four à brûler le réel
 
   
 
 
Poète et critique, Charles Dobzynski nous invite à un singulier voyage au bout du siècle. Tout un siècle du territoire de la poésie qu’il parcourt, sous l’égide de Pierre Reverdy auquel il a emprunté son titre : Le poète est un four à brûler le réel. Ce panorama englobe 57 poètes, commence avec Guillaume Apollinaire et s’achève sur Franck Venaille. Il suit l’ordre alphabétique et celui des générations, avant et après 1940, avec un flash-back intermédiaire consacré à Rimbaud, Verlaine et Mallarmé. Tour d’horizon qui ne se prétend pas complet : il opère des choix, avoue ses prédilections. Elles sont fondées sur trois décennies de chroniques, à partir de l’observatoire que fut pour l’auteur la revue Europe. Il y a disposé régulièrement ses jalons, avec les classiques de la modernité : Aragon, Breton, Michaux, Ponge, Char, et ceux qui se sont révélés plus tard : Yves Bonnefoy, Du Bouchet, Bernard Noël...
 
ISBN : 978-2-296-08810-8 • 28 € • 352 p. • 16 x 24 cm
 
 
Le bal des baleines
& autres fictions
 
   
 
De quoi nous parle Le bal des baleines ? De notre temps que sa crise fait craquer ici et là. Craquements inopinés : dans le monde animal, où les papillons s’avèrent des ennemis publics, où les baleines danseuses donnent des leçons à ceux qui les traquent. Craquements d’un système de surconsommation, menacé d’auto-destruction : les appareils électroménagers d’un grand magasin se rebellent et deviennent incontrôlables. La résidence high-tech., de Jean-Christophe, où tout est régi par télécommande, tombe en panne. Craquements aussi dans les relations humaines et les passions...
 
ISBN : 978-2-296-08772-9 • 20 € • 254 p. • 13,5 x 21,5 cm
 
  Sonnets à Orphée
 
 
de Reiner Maria Rilke
traduction de Charles Dobzynski
   
 
 
Écrits en 1922 à Muzot, dans le Valais, en « quelques jours de saisissement immédiat » et conjointement aux dernières Élégies de Duino, auxquelles ils sont jumelés, les Sonnets à Orphée, sont une oeuvre magistrale et cristalline de Rilke. Après des décennies de traductions diverses, ils n’ont pas perdu un iota, ou un électron, de leur magnétisme, de leur puissance dionysiaque. Rilke affirme « le chant est existence » et son chant perpétue, en effet, une vibration lyrique de l’existence et de la pensée. Cette nouvelle version est le fruit d’une complète remise à jour.
 
ISBN : 978-2-296-08805-4 • 12 € • 140 p. • 16 x 24 cm
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